LA raison... Une des raisons

Jeudi 10 octobre 
Ce matin, on a eu un discussion par téléphone. 
Il avait prévu de m'appeler juste quelques minutes et au final cela s'est transformé en plus d'une heure et demie. 
Ce n'était pas le bon moment mais j'avais besoin de lui faire comprendre que son éloignement et son silence devenaient très lourd à supporter et ne servaient à rien dans la continuité. 

Il a pu me faire part enfin de ses ressentis. 
Il avait mis tellement d'espoir à pouvoir continuer à me prendre en main, à croire que je pouvais encore attendre, que ma patience allait tenir le choc, à patienter que "Meussieur" se décide et se sent prêt à nouveau de me suivre correctement, ne pas me délaissée.

Il m'a aussi fait part que son souci majeur qui le bloquait à tout va est la cigarette. 
Je connais le refrain par coeur : qu'il ne comprend pas que je n'y arrive pas pour "X" raisons, la santé, les finances, les enfants...
Je confirme qu'il n'arrive pas à se mettre à ma place donc n'arrive pas à me comprendre à l'heure actuelle et étant non fumeur il ne me comprendra jamais. 

Comment je pourrais arrêter en sachant que la dernière fois que j'ai tenté, je galèrais à l'accepter, que je me sacrifiais pour pouvoir s'en sortir financièrement (car c'était trop difficile...) et lui au moment où je prends sur moi l me la fait à l'envers en fumant en cachette des cigarios. Oui il est non fumeur mais par moment, très exceptionnellement il peut se fumer un cigario. 
J'ai toujours eu en travers de la gorge autant d'égoïsme, de manque de considération, de manque de soutient : de trahison. 
Je sais pas : quand on demande (voir quand on exige) d'arrêter de fumer, le minimum est de soutenir. Là c'était tout l'inverse. 
Tout mes efforts et ma motivation sont tombés en vain. Je tente d'oublier ce mauvais passage, cette énorme erreur de sa part. 

Deuxième raison : vu les conditions actuelles de notre société, ça ne me donne pas envie de vivre "trop vieux". 
Pourquoi, pour "galérer" ? Rester grabataire une fois avoir passer son temps à travailler pendant des années ? De plus, lui-même, ne veut pas "mourir vieux" pour presque les même raisons. Alors j'estime que là dessus il peut me comprendre et ne pas m'en vouloir ainsi. 

Troisième raison : je connais les visions de l'éducation souhaitée pour notre fils. 
Même s'il tolérerait qu'il puisse tester de fumer, je sais très bien que s'il deviendrait dépendant, il ne le supporterait pas. 
Quand on voit comment il se rend malade avec moi, qu'est ce que ça va être avec son fils ??

Comment faire pour trouver un juste milieu pour tout le monde ?