mercredi 31 décembre 2014

Quelques mots pour finir cette année 2014, pas en festivité mais en positivité...

Voilà ça fait maintenant deux mois que je suis en relation D/s avec mon nouveau Maître. 

Beaucoup ne croient pas à une relation virtuelle et pourtant, je sais très bien que ce n'est pas impossible. 
Pour qu'une relation virtuelle puisse tenir, il faut dans un premier temps que les deux parties, comme toutes autres relations, apprennent à bien faire connaissance, à prendre le temps. La précipitation ne mène à rien. 
Il vaut mieux y aller petit à petit. Ainsi, cela permet aux deux parties, de pouvoir aussi apprendre à se faire confiance. 
Tout le monde sait que la confiance est une des bases pour une relation sereine et évolutive. 

Pour qu'une relation à distance, virtuelle puisse fonctionner, il faut impérative que la personne soumise puisse avoir un dévouement et une tenue de ses engagements importants, voir même un peu plus qu'une personne soumise qui puisse faire des séances régulières : en d'autres termes, il lui faut de l'auto-discipline d'une manière ou d'une autre. 
Il faut qu'elle soit rigoureuse avec elle-même pour pouvoir effectuer les demandes/ordres. 
C'est un peu comme les personnes qui prennent des cours de correspondances : ça demande une certaine autonomie, confiance, rigueur... Là, c'est un peu pareil. Bien sûr, c'est une image... 

Il est nécessaire également que la personne Dom puisse s'adapter à ce type de relation/suivi. 
La personne Dom, logiquement doit évaluer, les besoins, les envies de sa personne soumise pour pouvoir fixer des objectifs à atteindre et pouvoir mettre en place le suivi. 
Il faut que la personne Dom puisse prendre le temps de pouvoir prendre en compte le mode de vie de sa personne soumise. Cependant, cela n'empêche en rien, qu'au fur et à mesure, les demandes/ordres puissent évolués, eux aussi. Cela va de paires... 

La difficulté, dans une relation virtuelle/à distance est de maintenir, quelque soit la distance, les circonstances, les situations, la place de chacune des parties. 
Comme toutes relations D/s, mais de façons un peu plus prononcées, la personne Dom doit pouvoir faire en sorte que la personne soumise ne trouve pas le prétexte de cette virtualité pour mettre de côté son statut de personne soumise. 
Elle a fait ce choix, ce choix d'être soumise, le choix d'être SA soumise, le choix de pouvoir être suivi à distance quoiqu'il en soit : à elle de l 'assumer. 
Plus la personne soumise saura assumer cela, plus elle se ressentira "aux pieds de son Maître", de continuer à pouvoir lui obéir pour pouvoir le satisfaire, ne pas le décevoir. 
Plus elle s'assumera, plus elle se laissera guider, contrôler, diriger, plus elle rassurera son Maître. 
Cela permettra à la personne Dom de pouvoir aussi ressentir cette relation particulier, d'une certaine façon cette appartenance. Cela l'encourage à devoir être attentionné par le suivi/l'éducation donné à sa personne soumise et renforcera son sentiment dans son rôle de Dom/Maître. 

On peut constater que c'est un grand travail cérébrale, pour les deux parties... 


Cependant, je suis certaine, qu'à cette lecture, beaucoup vont se dire "oui mais non, il faut un contact physique !". Et vous avez raison... sourires... 
Je confirme qu'une relation virtuelle est possible qu'à condition qu'à un moment donné, il y est une rencontre (voir plus qu'une même...). 

Je ne cache pas et je suis bel et bien d'accord, qu'une relation suivi/éducation virtuelle est possible et peut durer mais à condition que les deux parties puissent se voir, se rencontrer, puisse avoir un contact physique à un moment donné. 
Une personne Dom/Maître aura besoin de pouvoir vérifier si l'éducation donné est bien assimilé ; il aura besoin de pouvoir ressentir la satisfaction de voir de ses propres yeux, l'obéissance, la docilité apprise ou améliorée à sa personne soumise. 

Une relation D/s, virtuelle ou non, ne fonctionne pas à sens unique, de ce fait, cela est valable également pour une personne soumise. La personne soumise aura ce besoin de devoir s'appliquer pour satisfaire son Maître. S'appliquer encore, d'avantage pour ne pas le décevoir. 


Après la fin de mon couple D/s avec mon ancien Maître et les échecs cumulés ces derniers mois, je n'y croyais plus. J'avais perdu espoir de pouvoir trouver un Dom qui correspondent à mes besoins, pouvoir mettre en parallèle une prise en main et ma vie privée... Je commençais à baisser les bras et me convaincre que c'était du temps passé et devait garder les bons moments que j'ai pu connaître... 


Et pourtant, actuellement, je suis bien. Je suis plus posée. Je suis plus sereine. Je suis moins impulsive. 
Selon nos visions des choses, je m'aperçois qu'en effet, on ne s'est pas trompé : nous sommes bien sur la même longueur d'ondes. 
Il est vrai, que malgré mon ancienne éducation, malgré le manque, le côté rebelle a eu du mal à prendre quelques vacances. Cependant, Maître réussit a, on va dire, me calmer, à me rappeler que je peux être obéissante et docile et qu'il est bon de l'être à nouveau. 

Juste en quelques mots, en ce dernier jour de 2014, je voulais juste confirmer qu'une relation virtuelle/à distance est toujours possible (quand on veut, on peut) et remercier mon Maître pour tout son temps partagé, son suivi et éducation donnés : Merci Maître ! (NB : pour une fois que je peux me permettre de mettre un point d'exclamation, je vais pas m'en priver... sourires). 


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