samedi 31 octobre 2015

Ignorance

Il y a quelques semaines, j'avais publié deux nouveaux articles. Pour ceux qui suivent ce blog, ils se rendront compte que je les ai effacés. 
C'est normal... enfin, pas normal : logique, je dirais mieux. 

Ces articles faisaient part de quelques ressentis sur une tentative de nouvelle prise en main qui n'est plus d'actualité. De ce fait, le partage, l'intérêt à celle-ci n'ont plus lieux d'être. 

J'ai pu faire encore la même erreur : faire confiance à nouveau, accorder sa confiance, y croire encore. 
Pourtant on avait longuement discuter, échanger sur les visions, les attentes de chacune des parties. 
Cette personne avait mis la barre assez haute à propos des vues de l'évolution de la prise en main, de l'éducation voulue. 

Je l'avais mise en garde sans vouloir l'offenser. 
Etant lucide, ayant connue cela à la fin de mon couple D/s y'a quelques temps, je doutais la possibilité d'un telle vision des choses en prenant en compte de la distance géographique qui nous séparait (mais qui n'est pas un obstacle pour moi : quand on veut on peut...), de pouvoir prendre en compte ma vie privée et ne pas la mêler de près ou de loin. 
Je connais très bien ces difficultés en réel donc je ne me voilais pas la face pour les difficultés sur une relation de ce genre à distance. Mais il m'a persuadé qu'il allait gérer... 

Ces ambitions demandaient à ce qu'il m'accorde beaucoup de temps et dès le début ça commençait mal. Tant qu'on discutait en tout bien tout honneur, il était dispo sans souci. 
Dès lors qu'il m'a proposé officiellement de me prendre en main, il avait moins de temps. 
Il ne m'avait pas caché qu'il avait déjà une soumise en main et aussi en couple parallèlement.
Tant qu'il était honnête avec elles de ses intentions à mon égard, ça ne me dérangeait pas. 
Je me posais juste une question : quand on sait le temps que ça prend une prise en main, je me demandais comment il allait faire pour se partager entre sa vie privée, sa vie professionnelle, sa soumise et moi... ? 
Sûrement qu'en voulant ne pas m'attarder sur cela pour rester à ma place (c'était bien à lui de gérer, pas à moi), j'ai pû alors être trop crédule. 

Ne faisant pas les choses à moitié quand je m'engage, de nouveau, je me suis alors investi tant physiquement que psychologiquement. 
Je restais patiente prenant en compte les situations des deux côtés. J'évitais de me plaindre de son manque de disponibilité et d'attention mais je bouillonnais à l'intérieur. En sommes, je suis restée au mieux à "ma place". 
Son investissement dans ma prise en main, dans mon éducation était bien loin de ses engagements, ses dits initiaux. 
Je tentais de rester au mieux compréhensive, comme je le suis naturellement. 

J'ai patienté pour qu'il puisse lui-même se rendre compte de la situation, ouvrir les yeux, prendre le recul nécessaire, admettre qu'il avait fait une erreur de l'engagement moral entrepris à mon égard (l'erreur est humaine). 
Mais non... il s'éloignait, voir même me fuyait. Je le voyais bien, le ressentais bien. 

Oui, pour l'instant, je lui en veux de m'avoir laisser croire que c'était possible, de m'avoir laisser croire qu'il était digne de ma confiance, digne de mon dévouement, de m'avoir faire croire qu'il pouvait maîtriser mon manque de D/s et mon évolution... 
Que du vent ! Quand on a déjà une personne soumise en main, sur place, à disposition, avec toutes les excuses du monde, c'est facile.... 
Pensait-il de pouvoir avoir un "jouet sexuel" à disposition à distance ?? Pourtant ça n'a pas été faute de l'avertir à plusieurs reprises que cela ne fait pas partie de mes visions concernant la D/s. 

De toutes façons, je sais très bien que mon manque de D/s restera un manque et rien d'autres. 
Il faut que je me fasse à cette idée. C'est comme ça. 

dimanche 6 septembre 2015

Echec, Echec, Echec...

Sept mois d'absence sur ce blog.... Pourquoi ? 

J'ai pu avoir du mal à avaler la pilule de cette "Saint-Valentin". 
Je ne cache pas que j'avais pu mettre beaucoup d'espoirs en cette relation qui se passait bien. J'appréciais cette bonne entente, cette complicité qui s'est créée... En somme, cette simplicité fut très appréciable. 
Je sais très bien qu'en ayant fait le choix de tout arrêter, j'ai également perdu cette bonne entente et cette complicité et que je ne la retrouverais plus. C'est ainsi... 


J'ai pu aussi, sans grande conviction, tenter de renouer les liens avec mon premier Dom (oui oui, Dom... pas Maître)... 
Un vrai échec total : aucun communication, aucun dialogue, aucun suivi, juste quelques ordres ici ou là, juste quelques 5 à 7 histoire de... Conclusion : j'étais son sex-toy plus qu'une personne soumise concrètement parlant. 
Il croyait que j'allais pas m'en rendre compte ? que j'allais rien dire ? que j'allais acquiecer en souvenir du "bon vieux temps"... Euh... pour le coup, non !! Non et non !! 
Et oui, maintenant, je sais dire NON ou STOP !! 
Sans me vanter, j'ai pu constaté que lui n'a pas changé mais apparemment moi oui.. Est-ce une évolution ? Je ne saurais le dire.. Peut-être... 



Beaucoup peuvent être étonnés ou ne pas être en accord avec le fait que, selon mes visions, une personne soumise puisse oser dire "non". Je peux le comprendre. 

Mais attention, il faut relativiser et rester lucide : dire non, ce n'est pas refuser tout et n'importe quoi. 
Ce n'est pas refuser parce que la personne soumise ne veut pas ou n'a pas envie d'obéir, d'appliquer telle ou telle demande ; ben oui, ça serait trop facile !! 
Dans ce cas de figure, ça signifierait même que la personne soumise n'est pas si soumise que ça et aurait soit besoin d'une bonne remise en place, soit un grand besoin de faire un break pour se remettre en question sur son choix de son statut. 

Une personne soumise fait le choix de se soumettre ? C'est à dire ? Dire oui à tout ? Se soumettre c'est tout accepter ? 
Si on prend le côté littéral du mot, oui, bien sûr mais si on l'adapte aux pratiques de la Domination/soumission, pas systématiquement. 
La personne soumise reste elle-même ; elle a juste le besoin de pouvoir satisfaire à travers l'obéissance, un cadre, un suivi, une éducation qui apporte une attention et permet une évolution. Du moins, c'est mon point de vue, ça n'engage que moi, bien entendu... 

Personne est parfait, la perfection n'existe pas. C'est une réalité. De ce fait, aussi expérimenté qu'il puisse être, tout comme sa personne soumise, la personne Dom peut commettre des erreurs. Une personne soumise est conçue comme tous, avec notamment une faculté de penser, d'avoir ses propres visions, ses ressentis, reste un être humain avant tout ; c'est alors qu'elle peut, de façon délicate faire comprendre à sa personne Dom qu'il soit possible qu'il soit dans l'erreur... Il y a juste la façon de pouvoir l'exprimer, de le faire ressentir. Dire "non", dans ce cas de figure, sera un peu "brutal" et donc oui, la personne soumise manquera de rester à sa place. 

Après la personne soumise sait qu'elle ne peut abuser de quelconque refus, quelque soit la forme, qu'alors elle manquerait de rester à sa place. 
La personne soumise sait qu'elle a la possibilité de refuser ou de dire "non". Mais elle sait aussi que cela ne sera pas sans conséquence. Alors, à elle, d'assumer son refus. Toute personne soumise ayant eu un minimum de pratiques, d'expériences avec des personnes de confiance savent que oui, le refus est possible mais pas sans suite et qui dit refus, dit sanction par la suite selon la volonté de la personne Dom... 

Tout ça pour dire que oui, j'ai osé dire non, dire stop à une relation soit disant D/s qui au fond n'en était pas une mais plutôt un 5 à 7 ici ou là... 
Etre la maîtresse de passage pour être un "vide-couille" (désolée pour cette vulgarité inhabituelle me concernant) ou/et pour assouvir à des fantasmes... euh, non, sans façon ! Ce n'est pas ma conception d'une relation D/s digne de ce nom et surtout respectueuse des deux parties... 

NB : Ce qui est au passé doit rester au passé, ce qui ne s'est pas fait ne se fera pas... un brouillon, reste un brouillon (mais pourquoi je ne me suis pas écoutée !!??).





samedi 14 février 2015

Je déteste la St Valentin... et ça va pas s'arranger...

Pour tout deux, le week-end a été un des plus agréable. 
J'avais toujours cette crainte d'avoir pu le décevoir à un moment ou à un autre. 
Par rapport à nos échanges de la semaine, apparemment non, ce ne fut pas le cas. 
Cela a pu me rassurer même si j'ai mis du temps à en prendre conscience. 

Tout s'est bien passé, voir un peu trop... 
Il y avait quelque chose qui clochait pour moi : rien est parfait dans la vie et pourtant il ne me trouvait aucun défaut pendant ces séances. 
J'ai commencé à me remettre en question : je n'avais pas ce ressenti pour rien mais pourquoi ? Qu'est-ce qui n'allait pas ? 

Notre avantage est qu'on échangeait beaucoup. On se parlait bien, on communiquait bien. C'était appréciable et même efficace, au tant pour lui que pour moi. 
Ca nous permettait de pouvoir mieux évoluer. 
Ce qui m'inquiétait était qu'il ne ressentait pas le besoin de se remettre en question ou nous remettre en question concernant cette première vue. 
Il comptait juste pouvoir améliorer tout ce qui concernait le bondage. Certes, ça reste une bonne chose, au fond, je peux pas le nier. 

Cependant, petit bé-mol que j'avais ressenti : selon nos échanges, nos discussions, j'ai eu l'impression qu'il tombait amoureux mais n'osait pas me le dire. Peut-être ne voulait il pas se l'avouer ? 
Ce n'était que des suppositions de ma part. Je ne pouvais rien confirmer n'ayant aucune "preuve" concrète. 
Un peu délicat pour moi : comment aborder ce sujet avec ma personne Dom ? Comment pouvoir amortir la suggestion alors que cela ne faisait même pas quelques mois que la prise en main était présente ? Est-ce que c'est moi qui fabulait ? Est-ce que j'exagerais par prévention ?
Oui, je sais, normalement, cela ne fait pas partie de mon rôle de me soucier de tout ça et d'y remédier mais c'était plus fort que moi. 

Notre relation D/s était une relation en parallèle de ma vie familiale vanille : je ne pouvais pas me permettre de le laisser tomber amoureux si toutefois c'était le cas. 
Lors de la prise en main, on s'était bien mis d'accord là-dessus : impossible de se permettre d'avoir des sentiments amoureux, autant pour lui, que pour moi. 
Je suis en couple. Tout n'est pas parfait mais je suis bien et heureuse dans ma vie vanille. 
Il avait accepté cela dès le début. Il était d'accord de veiller, faire attention à rester uniquement dans la relation D/s et ne pas mêler ma vie privée à cela, de près ou de loin. Jusque là, il y arrivait très bien. D'ailleurs, j'en étais étonnée car j'étais bien consciente que cela n'était pas une chose facile. 
Je pense que le fait que tout deux nous avons fait des efforts sur nos disponibilités, cela a été une solution. 

Mon compagnon sait très bien que je déteste la St Valentin : pour moi c'est une fête commerciale parmi tant d'autres et je trouve complètement stupide d'attendre un jour dans l'année pour démontrer notre amour à la personne que l'on aime, à qui on tient...
Un peu avant Noël, je me souviens que j'en avais vaguement parlé aussi à mon Dom. 

Nous sommes le 14 février, le jour de la St Valentin. 
Nous commençons à échanger quelques mots sur skype, comme à notre habitude. Jusque là, tout va bien. J'en avais même oublié mes doutes sur ses sentiments à mon égard. 
A vrai dire, j'avais même oublié qu'on était la St Valentin n'y accordant pas plus d'importance. Pour moi, c'est un jour commun. 
Tout se passait bien jusqu'à ce qu'il décide de me parler de me faire un petit cadeau en ce jour. 
J'avoue que j'ai démarré un peu au quart de tour mais nous avons alors discuté à ce sujet. 

Tout en ignorant la nature de ce "cadeau" sur le coup, je lui ai dit mes pensées sur cette intention. 
Logiquement, la St Valentin, commerciale ou non, c'est la fête des amoureux, de deux personnes qui s'aiment, qui ont des sentiments très forts pour l'une d'entre elles et qui ressent le besoin de témoigner de son amour pour elle ou pour lui. 
Au cours de la discussion, sur cette remarque, il avoua que sur le fond, j'avais raison. 
C'est ainsi que j'ai réussi à lui faire avouer qu'il avait des sentiments forts cachés me concernant. 
Je me suis un peu emportée en lui disant qu'il aurait pu en parler avant, qu'on aurait pu trouver une solution plus tôt au lieu d'attendre, d'attendre que ses sentiments s'accroissent et rendent la situation encore plus difficile d'un coup. 
J'étais tellement énervée que je ne me suis pas rendu compte de suite qu'en fait, je faisais un dialogue à sens unique : en résumé, je parlais seule, il avait pas le temps d'en placer une. Oui, je sais : je manquais à mon rôle et ne restais pas à ma place mais à ce moment là, j'en étais pas consciente encore. 
Tellement sur les nerfs, j'ai préféré prendre congés un moment. 
J'ai dû prendre quelques heures pour pouvoir me calmer, me remettre en question, essayer de trouver une solution ou l'aider à trouver une solution ? 

Pouvais-je laisser passer ? Pouvais-je me dire qu'il allait se raisonner et faire en sorte d'oublier ses sentiments ? Pouvais-je me dire que de laisser ses sentiments n'allait pas affecter l'évolution du suivi ? 
Serais-je sans coeur en devant couper court suite à la découverte de ses sentiments ? Devais-je nous donner encore quelques jours, quelques semaines ? ... 
Tant de questions qui se bousculaient en peu de temps... Je commençais à être perdue : il fallait vite que je prenne un minimum de recul pour que la raison reprenne le dessus. C'est pas le moment de se laisser attendrir. 

Après quelques heures de réflexion, pour certains ça fera peu, mais je ne pouvais pas me permettre de tarder, j'ai réussi à faire un choix. 
Un peu plus calme, je suis retournée discuter et lui ai fait part de ma réflexion, mes questions. 
Je lui ai posé la question si je pouvais lui faire confiance à mettre entre parenthèse les sentiments pour peu à peu les oublier et mettre en avant le suivi D/s : grand silence. J'ai tenté d'y venir autrement en l'interrogeant sur la durée de ses sentiments : est-ce que mes suppositions étaient juste ou non ? Inconsciemment, j'avais raison, je le savais mais je ne voulais pas me l'avouer. Sûrement que je voulais encore y croire.  
En parlant calmement, il m'a fait comprendre que je ne m'étais pas trompée et étant plus sentimentale que moi, il aurait beaucoup de difficulté à vouloir oublier ses sentiments. 
Ce n'était plus "le Dom" qui parlait mais bel et bien "l'homme". Au fond, c'était touchant, bien entendu. 
On ne pouvait pas se le permette. J'ai connu avoir un suivi/éducation mené, aveuglé par les sentiments. Je sais ce que ça peut donner. Hors de question de reconnaître ça. 
Sans compter que je n'avais aucune intention de le faire souffrir et je savais que si j'attendais encore, l'inévitable serait survenu malgré moi. 
Bien entendu, le mal est déjà fait, j'en suis consciente mais justement, la raison m'a fait pensé qu'il était temps d'éviter de remettre de l'huile sur le feu, d'éviter de le faire souffrir d'avantage en tenant compte qu'il n'y aucune réciprocité. 

Cela n'a pas été facile pour moi de lui annoncer que je préférais en rester là avec les raisons expliquées pour qu'il puisse me comprendre et avoir aucune ambiguité. 
Tout se passait bien, tout se déroulait, tout était appréciable... Quelques semaines, quelques mois, je dirais juste agréable voir même magique et je le remercierais jamais assez pour ça quoiqu'il en soit. 
Je savais que j'allais avoir besoin de temps de mon côté pour accepter cette déception supplémentaire, d'y avoir encore cru pour aboutir à un échec supplémentaire. Je savais aussi qu'il allait souffrir de ma préférence mais étant une personne raisonnable, il allait la respecter et savait qu'au fond je n'avais pas tort... 

Quoiqu'il en soit, je ne regrette rien. Je ne regrette pas d'avoir fait sa connaissance, tout ce qui a pu se passer entre nous, notre week-end (génial). 
Je regrette juste de n'avoir pas ouvert les yeux avant, de n'avoir pas pu réagir avant pour éviter qu'il tombe amoureux... 

Encore merci à lui, à Vous...  Vous qui vous reconnaîtrez si vous lisez cet article

dimanche 8 février 2015

Quand week-end terminé rime avec intensité...

J'ouvre un oeil, doucement mais sûrement, la pièce était bien éclairée malgré le rideau tiré. Je tourne la tête de l'autre côté : personne. 
A peine réveillée, j'entends l'eau qui ruisselle dans la salle d'eau juste à côté. J'étais un peu gênée qu'il commençait à s'apprêter alors que je venais à peine d'immerger. 
Est-ce que cela voulait dire que nous avions fait l'essentiel la veille et aujourd'hui "plus rien". Je restais interrogative et un peu perplexe. 

Il sortit de la salle de bain, tout apprêté, avec son sourire très appréciable remplie de gentillesse et de tendresse. 
Je lui rendis son sourire, un peu gênée à nouveau. 
Il a eu la délicatesse de me laisser me lever à mon rythme avec l'honneur de même me servir un café. J'ai été très surprise : logiquement, cela aurait dû être à moi de le faire. Il me fit comprendre que je n'avais pas à être gênée et que ça lui faisait plaisir de pouvoir partager ce petit café en toute simplicité. 
Je finis par acceptée avec plaisir mais toujours un peu mal à l'aise psychologiquement parlant. 

Je voulais me diriger vers la salle de bain pour m'apprêter à mon tour et pouvoir rendre la chambre au plus vite pour la rendre à l'heure. 
Il me rappela vite à l'ordre en me rappelant que je n'avais pas demander l'autorisation de me déplacer. Il m'autorisa mais uniquement pour aller aux sanitaires, rien de plus. 
J'en sentis que finalement il allait prendre quelques instants pour continuer de "s'amuser" avant notre départ de l'hôtel. 

Il fut clément en m'autorisant de me positionner sur le lit. 
Me voilà, nue, à quatre patte, de son côté du lit, près du bord pour rester à sa disposition avec interdiction de bouger, tête baissée, me laissant bercée par ses demandes, ses envies. 
L'adrénaline était bien présente et je n'y étais pas indifférente avant même qu'il puisse me toucher : il fut très surpris de s'apercevoir de mon excitation assez élevée. 
Il continua de me chauffer, me contraindre, me faire obéir, me rendre docile au moindre son de sa voix douce et légère pour son plaisir et le mien. 
L'oeuf vit son apparition quelques instants (même si je n'en avais pas besoin). 
Je me sentais dans tout mes états mais je me sentais si bien, tout à sa merci. 

Il me laissa quelques instants, toujours sans bouger, dans la meme position, pour récupérer, me faire redescendre. J'avais beaucoup de mall : j'étais bien dans cette sensation de pleinitude, cette sensation de flotter sur des nuages... Aucune envie de redescendre.... 
Il prit le temps nécessaire pour que je puisse y parvenir. 

Au moment où je m'y attendais le moins, il me demanda de m'allonger sur le dos en prenant le soin de bien écarter chacun de mes membres, sans aucun mot sous peine de sanction. 
Je m'appliquais au mieux, l'excitation remonta très vite quand je l'entendis tourner autour de moi pour faire monter l'adrénaline, l'envie et se munir de certains accessoires. 
Il me lia le poignet droit avec la cheville droite, le poignet gauche avec la cheville gauche, me munit des pinces. 
Il me laissa quelques secondes ainsi. Je ne pouvais pas bouger, ni parler. Une grande frustration pour moi mais un plaisir de me laisser guider au gré de ses ordres. 
J'ai dû fermé les yeux sans pouvoir les ouvrir jusqu'à nouvel ordre. Je déteste ne pas voir. 
Dès lors que j'ai senti l'accessoire posé, câlé sur mon clitoris avec des vibrations assez forte, jambes et bras écartés, complètement offerte, je compris pourquoi il m'imposait de fermer les yeux. 
Les sensations fortes à cet endroit me fit envahie d'une chaleur très forte traversant tout les membres de mon corps. Je n'avais qu'une envie de bouger, de pouvoir me dandiner mais toujours aucun feu vert de sa part. Cette interdiction accompagnée de la frustration et des ressentis me firent monter encore plus et de façon plus intense. 
Après quelques minutes qui me paraissaient une éternité, je commençais à sentir mes jambes tremblées. J'en connaissais la traduction : l'extase en était pas loin. 
J'ai dû le supplier pour qu'il puisse m'autoriser à me lâcher. 
"Tu peux !!" J'étais tellement loin à ce moment là que j'ai mis du temps à réaliser que je pouvais enfin me laisser aller, me laisser porter, me laisser porter par ce plaisir intense dans lequel il a souhaité que je me retrouve. 

J'étais dans un instant de bien-être total, je me sentais comme allégée, porter par le temps. J'avais cette impression d'être partie très loin alors que paradoxalement je n'avais pas bougé, ni de pièce, ni d'endroit. 
Il me détacha délicatement, je pu réouvrir les yeux et je découvris le bonheur et la satisfaction sur son visage. Je pense que l'instant le plus magique que j'ai pu avoir à ce moment de tout le week-end : ressentir et voir sa satisfaction sur son visage. 
Il me prit dans ses bras comme pour me conforter, me rassurer, me féliciter et m'encourager de me préparer pour partir. 

Nous avons rendus la chambre en temps et en heure. 
Psychologiquement, j'étais encore sur mon nuage. Cela pouvait se voir sur mon sourire en permanence, malgré moi. 
Oui, je peux le dire : j'étais heureuse et fière d'être Sa soumise, d'avoir cette chance de l'avoir comme Maître. J'étais fière de pouvoir me laisser bercer au gré de ses envies. 

Nous avons poursuivis notre dimanche, en déjeunant dans un restaurant que je savais ouvert. Nous avons tournés en rond pendant un moment. Nous étions au bon endroit, je le savais mais impossible de trouver l'entrée de la zone commerciale. Je connaissais le trajet en tramway, à pieds mais pas en voiture. Ce n'est qu'après quarante cinq minutes de "manège", après une recherche via le GPS que nous avons enfin trouvés. Je tentais de garder mon calme car je voyais qu'il commençait à perdre patience de tourner en rond et doutait que je m'étais trompée de destination. Cela pouvait largement se comprendre. 
Et oui, le dimanche, pas facile de trouver un commerce d'ouvert. 
Nous nous sommes restaurés, bien loin de l'hôtel. Le ressenti de la fin du week-end et bientôt le départ se fit bien ressentir même s'il nous restait encore l'après-midi. 
Au restaurant, ce fut tout aussi intéressant. Nous avons passés de nouveau un bon moment malgré mon stress que je tentais de déguiser. Tellement, que je commis une autre faute à peine installée, lors de l'arrivée de la serveuse. Mes lèvres se sont pincées automatiquement remarquant mon erreur dans son regard et son sourire en coin. 
La continuité du repas se passa très bien. Il fut même surpris que je puisse oser parler aussi librement, tout en rester discrète au mieux possible, ne prêtant pas attention aux personnes qui pouvaient nous entourés et dont certaines pouvaient avoir l'oreille tendue comme si de rien était.

Nous avons quittés le restaurant, tranquillement, en continuant notre conversation dans la voiture. 
Je m'étais aperçue, que malgré moi, j'avais pu un peu accaparé la discussion jusqu'à présent. Je pris sur moi et je fis en sorte qu'il puisse aussi s'exprimer, pouvoir échanger à son tour. Nos échanges furent très agréable, simple mais très sympathique. 
Nous avons continués en quittant la zone commerciale et nous sommes retournés au mieux au centre ville, tout en se perdant dans quelques rues. Nous avons pu tournés en rond pendant un moment : mais beaucoup moins que lorsque nous recherchions le restaurant. 
Nous nous sommes garés de nouveau au parking de la gare. Au moins, cela nous donnait un repère. Nous avons de nouveau longuement échangés en restant dans la voiture, en tout bien tout honneur. J'avoue que ces petits rappels à l'ordre lors de notre conversation, juste pour me taquiner un peu, me laissait pas indifférente... 
Après cela, je lui proposa de sortir, de se promener un peu, prendre l'air (oui, perso, j'en avais bien besoin mais je n'en ai rien dit). Un peu d'air frais me fit le plus grand bien. 
Après un peu de marche, tranquillement, nous nous sommes arrêtés boire un café. 
Il voulait à tout prix m'accompagner jusqu'à l'arrivée de mon bus qui n'arrivait pas avant la soirée. Il fallait bien trouver de quoi s'occuper entre temps, trouver une activité. 
Pour le remercier de tout ça, je lui proposais de l'inviter au cinéma. Nous avons regardés les séances proposées qui étaient susceptibles de nous plaire à tout deux. 

Ce n'est que quelques instants après que je me suis retrouvée dans une situation super gênante : au moment de prendre ma carte bleue pour pouvoir régler, je me suis rendue compte que je ne l'avais pas. Comment j'ai fait pour partir tout en week-end en oubliant ma carte bleue ??? Non mais sérieux !!! Je m'en suis voulue terriblement !!!
J'avais bien un autre moyen de paiement, n'ayant pas de monnaie autre que pour le bus mais j'étais persuadée que le cinéma allait le refuser. 
Avec beaucoup de honte et d'agacement, je lui expliquai ma situation délicate et que je me voyais dans l'obligation d'abandonner mon invitation. Je me voyais déjà, devoir nous promener dans les rues du centre ville pour passer le temps. Toute seule, ça ne m'aurait pas déranger, mais là lui infliger cela, tout en sachant qu'il ne faisait pas forcément chaud, ça n'allait pas. 

Il vit ma gêne, ma colère, ma déception, à la fois et fini par m'inviter à nouveau. Je ne pouvais pas accepter mais il insista un peu en précisant, me faisant comprendre qu'il voyait que ça me tenait à coeur. Ce n'est pas le film mais bel et bien le fait de pouvoir l'inviter pour le remercier qui me tenait tant que ça. 
La séance du film fut très sympathique. Il tenta de me taquiner un peu. A croire, que se retrouver avec sa soumise, dans une salle de cinéma, l'un a côté de l'autre, avec du monde, devant, derrière, sur les côtés, ça ne le rendait pas indifférent. Il prit plaisir à "m'embêter" gentillement, bien entendu. 
A ce moment là, je ressentis une vague importante de tendresse et d'affection, qui soudainement, me fit remettre en question. Je tentais cependant de rester concentrer sur le film et de faire attention à l'heure pour ne pas louper mon bus. 
Le film nous plû à tout deux, ce fut un moment très sympa et nous avons loupés un bon quart d'heure de la fin pour être ponctuel, voir même avoir un peu d'avance. 

Tranquillement, nous sommes sortis du cinéma en échangeant sur le film concerné, sur nos ressentis, nos préférences et longions la rue pour atteindre à nouveau la gare. 
Ce n'est qu'à notre arrivée de l'arrêt du bus que je me suis rendue compte que j'avais laissé mon sac dans son coffre. 
Avec un peu de panique, en voyant l'heure, et en se dépêchant, nous avons dû retourner très vite à la voiture pour récupérer ce sac oublié. Nous avons eu le temps de retourner au bus. Une certaine adrénaline est montée mais celle-ci on s'en serait bien passé !! 
Quand on a pas de tête, on a des jambes.... Je déteste mon côté étourdie !! 

Le bus venait d'arrivé, nous restions quelques minutes ensemble. C'est un peu de façon maladroite et un peu intimidés que nous avons pris congés : ni l'un, ni l'autre ne savait comment faire pour se dire au revoir de façon raisonnable. 
J'ai cru percevoir une envie de m'embrasser langoureusement, voir presque amoureusement. Je ne pouvais pas me le permettre : cela est réservé uniquement à mon compagnon dans ma vie de couple. Nous avons fini par nous faire un petit câlin, dans les bras, rempli de tendresse. Je pense aussi, que ni lui, ni moi avions envie que ce week-end se termine. 

Le bus démarra, je posais mes affaires à côté de moi, m'installa tranquillement, ouvris de nouveau mon portable que j'avais mis de côté pour être uniquement avec mon Maître. A ce même moment, après un échange de petits saluts, il détourna les talons et se dirigea vers le parking, direction sa voiture... 
Je me laissa aller dans mon siège, tête posée sur la vitre, tête pensive, encore sur mon nuage en quelques sortes. 
Je m'assoupis un peu, cela me reposa un peu, tout en songeant à nouveau à ce week-end que j'appréhendais tant mais dont j'avais tant envie aussi. 
Je ne m'attendais pas à tout ça. Je ne m'attendais pas à vivre au tant d'intensité. Je me suis rendue compte qu'en deux jours consécutifs, j'avais connu beaucoup plus de sensations intenses qu'en trois ans de prise en main avec mon ancien Maître... ?????? 
Encore merci à lui. 

Cependant, j'avais un petit bé-mol. 
Comme j'ai pu le dire, quelques lignes ci-dessus, à plusieurs moments, j'ai pu ressentir un peu plus que de la simple tendresse ou d'affection. J'ai ressenti des sentiments un peu plus forts de son côté. 
Je n'ai cessé de me poser la question : serait-il en train de tomber amoureux ??? Serais-il en train de franchir la ligne que je ne souhaite pas qu'on franchise dans notre relation D/s et dont on a pu bien se mettre d'accord depuis le début ??? Non, pas ça !! Svp, pas ça, après ce doux week-end si agréable !!! 
Il fallait qu'on en parle. Je ne pouvais pas lui en parler de suite, à notre retour respectif. J'allais tout gâché. Je sais que c'est une personne qui est plus émotive que moi, plus expressive que moi malgré tout. Je ne veux surtout pas le décevoir et encore moins le rendre malheureux, le faire souffrir !! 
Il faudra qu'on parle et qu'on mette les choses au clair mais pas tout de suite, à un moment plus opportun... mais quand ?? 


samedi 7 février 2015

Jour J : la rencontre

Après une semaine bien remplie, finissant le soir, donc bien fatiguée, le jour J arriva. 

Je tentais de prendre au mieux sur moi mais j'étais anxieuse quand-même : est-ce que j'allais pas loupé le bus, est-ce que j'allais lui convenir en réel, est-ce que le stress n'allait pas me tétaniser, est-ce que je serais à la hauteur de ses attentes... ? 

Mon sac était déjà prêt depuis l'avant-veille. Cependant, je ne savais pas quoi choisir comme tenue. J'avais une vague idée, bien entendu. Il fallait que je trouve une tenue qui me boudine pas trop (et oui, j'ai quelques kilos superflus). 
L'angoisse s'est bien ressenti avant mon départ. 

J'ai pu prendre le bus, me reposer, me calmer un peu pendant le trajet. 
Je supporte pas les bus mais pas trop le choix. Du coup, quand c'est un trajet que je connais bien, je m'arrange toujours pour m'endormir un peu, somnoler. En plus, le samedi, c'est plus calme en moyenne, qu'en semaine. 

Arrivée à la gare, Maître m'attendait pas loin de l'arrêt du bus. 
Sachant qu'il n'est pas d'ici, il ne pouvait pas deviner où le bus devait s'arrêter. 
Une fois descendue du bus, nous avons pu nous rejoindre. Les salutations furent simple et sympa : un peu intimidées des deux parties. 
Maître voulait m'inviter au café de la gare. Connaissant les tarifs, j'ai préféré être raisonnable et nous avons choisi un autre café, plus situé au centre ville. Celui ci, était un peu plus convivial et puis je trouve le centre ville agréable également. 

Lors de ce café, nous avons pu "d'étendre" un peu l'atmosphère. Sur le coup, je me demandais si nous allions trouver un sujet de conversation : quelle question ?? Bavarde comme je suis une fois lancée, bien sûr qu'on allait trouvé. Le tout était de trouver un sujet de conversation pas ennuyeux et pas trop lier au BDSM pour ne pas stresser d'avantage. 

Je ne connaissais pas son programme et donc une fois le café terminé, je ne savais pas ce qu'il avait prévu. 
Nous avons quittés le café tranquillement, traverser le centre-ville et la gare pour rejoindre l'hôtel.
Les choses sérieuses allaient commencées : je me sentais nerveuse mais à la fois un peu excitée à quelques pas de l'entrée de l'hôtel. 
Maître me menait à notre chambre, le plus sereinement possible mais je ressentais bien qu'il était un peu stressé à son tour également. 

Au fur et à mesure, nous avons réussi à prendre nos marques. 
Maître mis en application les demandes, les souhaits, qu'il m'avait fait part auparavant par nos échanges. 
Il était doux et ferme à la fois. J'avais surtout pas envie de le décevoir donc je m'appliquais au mieux aussi de mon côté. 
Cela faisait si longtemps que je n'avais pas ressenti un bien-être aussi fou de me sentir aux pieds, docile, obéissante. 
Je complexais un peu de devoir me retrouver nue, exposer mes petites rondeurs devant une personne autre que mon compagnon. Et oui, je suis de nature pudique malgré les apparences. 
Il a réussi à pouvoir me mettre en confiance, me détendre. Je me sentais comme bercée par ses demandes, ses ordres par sa voix douce et chaleureuse. 
Je me sentais toute excitée... Selon son souhait, la remise du collier se fit lors de cette première séance. C'était fort appréciable de ressentir et de voir sa joie à ce moment là. 

Les heures défilaient : je ne voyais pas le temps passé. J'étais simplement bien, ravie d'être en compagnie de mon Maître et de pouvoir lui montrer que je faisais mon maximum pour être à la hauteur de son espérance.   
J'ai été surpris quand l'heure de se restaurer arriva. Déjà !!?? Limite, j'avais pas envie de manger, j'avais plus envie de continuer. Pourtant, il fallait bien faire une petite pause... Redescendre de mon petit nuage. 


Nous sommes descendus, pris l'ascenseur pour se rendre au restaurant. Nous sommes restés au sein de l'hôtel. La déco, mise en place était plutôt sympathique, agréable. Je n'étais pas forcément à l'aise au début mais je tentais de ne pas le montrer, le faire ressentir. 
Pendant le choix des menus et le service, nous avons bien conversé. Je le sentais un peu tendu aussi alors je faisais le nécessaire pour détendre l'atmosphère. J'essayais de faire le maximum pour ne pas monopoliser la conversation (ce que j'ai tendance à faire, sans m'en rendre compte). 
Dans l'ensemble, ça s'est bien passé. Ca se passait tellement bien, que je me sentais à l'aise à parfois, taquiner Maître, ce qui le surpris. Il l'a bien remarqué et en profitait pour en jouer à son tour aussi. 
Nous étions pas beaucoup dans la salle. Il y avait un homme seul à quelques tables de nous et deux autres hommes, à la table dernière nous. Les deux autres hommes parlaient uniquement anglais et apparement parlaient très peu le Français (quelque part ça m'arrangeait). 
Lors de nos échanges, je tentais de rester le plus discrète possible : même si je le fais naturellement (suite à mon ancien couple D/s), je ne suis jamais à l'aise complètement au vouvoiement en public. Après tout, je n'étais pas dans ma ville natale, je connaissais personne... 
Au moment du dessert, Maître ne s'en ai pas rendu compte mais j'ai adoré remarqué, l'homme seul, à quelques tables derrière Maître, qui sans l'heure de rien, nous écoutait, tendait son oreille. J'ai pu même m'amuser à voir son expression de visage quand il s'aperçu que je vouvoyais Maître mais que Maître me tutoyait. 

Après le repas, nous sommes remontés tranquillement dans notre chambre. Maître se fit plaisir à me remettre un peu en place suite à mes taquineries au cours du repas. 
Je trouvais bizarre qu'il ne réagisse pas plus que ça pendant le repas. Je me suis suggérée qu'il allait passé pour une fois... mais non, il reprit la main, une fois en chambre... 
Nota benne : ne jamais taquiner son Maître, notamment sur son orgueil.... (sourires). Je rassure, rien de bien méchant ni d'irrespectueux. Je ne suis pas ainsi, encore moins en tant que soumise. 
Je m'étais bien restaurée, voir un peu trop, ayant un peu oublié le côté BDSM de la journée... Vive la gourmandise ! Maintenant il fallait que je prenne sur moi pour digérer tranquillement afin de pas être mal à l'aise pour la suite de la séance que Maître avait prévu. 

La deuxième séance s'est passée aussi vite que la première... 
Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi bien à ne pas voir le temps passé ainsi. 
Nous avions un goût commun avec Maître : c'était le bondage. Il avait pris le nécessaire pour faire une tentative comme il m'en avait parlé lors de nos échanges avant notre rencontre. 
Il s'est aperçu que la corde était un peu courte pour ce qu'il voulait faire. Dommage ! Pas grave, il a dû s'adapter et il y ait arrivé. 
J'ai tenté de lui faire comprendre que j'aurais préféré que ça soit légèrement plus serré mais il n'a pas osé de peur que je ne sois pas à l'aise et par mesure de prévention, sécurité. 
Quel bonheur de ressentir les liens de la corde et les passages des lianes du martinet caressés mon corps au rythme des envies de Maître... 
J'étais déjà bien chaude, montée très haut, il en profita pour jouer avec l'oeuf. J'avais déjà connu un oeuf mais celui-ci était beaucoup plus puissant et donc plus efficace. Entre les vibrations, les caresses et la voix de Maître, les yeux fermés, je ne contrôlais plus rien : je m'embarquais à sa mercie. 

C'est sur cette grande sensation de bien-être que nous avons terminés cette douce nuit... 



vendredi 30 janvier 2015

J -7... On s'y approche...

Et non.... je ne suis pas à J -7 des 50 nuances de Shades.... 

Et oui, je vois presque tous les fans, autour de moi, être impatiente de la sortie de l'adaptation du roman "50 nuances de Grey"... J'avoue que je suis curieuse aussi, ayant lu les trois tomes, j'aimerais voir ce que ça va donner en cinématographie et surtout relever ce qui a été enlever ou rajouter pour "ne pas choquer" la bonne moyenne de personnes vanilles... 

Cependant, ce n'est ni ma priorité, ni ma préoccupation à l'heure actuelle. 
Il y a un évènement particulier qui compte plus pour moi en ce moment et qui ne me quitte pas chaque jour jusqu'au jour J... 


A la fois, j'ai envie, je suis un peu impatiente, j'ai hâte et j'appréhende aussi... 

J'ai envie car le côté physique, réel, me manque. 
Je pourrais, depuis le temps que je suis passée de couple D/s à couple vanille, commencer à m'y faire... Hé ben non pas du tout... La D/s est tout autre chose... 
Peut-être que ce ressenti d'appartenance me manque aussi : ça, seule, une personne soumise à sa personne Dom peut le comprendre. 

J'appréhende aussi sur plusieurs choses : je complexe sur mon corps. Je suis assez banale, classique mais j'ai quelques difficultés à assumer certains changements de mon corps dus à mes grossesses et au fait que je vieillis aussi. 
J'appréhende également de ne pas être à la hauteur de ses espérances par mon manque de pratiques depuis le temps. J'ai la crainte d'avoir un peu perdu et d'être moins résistance. 
Je manque sûrement de confiance en moi. Je me console en faisant confiance à mon Maître me disant qu'il a toujours réussi à s'adapter jusque là donc il y arrivera bien à ce moment là. 

Maître a pu me faire part de ce qu'il avait prévu au cours de ces 24h ensemble. De ce fait, je sais à quoi m'attendre dans l'ensemble. Ce qui peut me rassurer. 
Il y a certains exercices prévues que je n'ai pas encore connus malgré mon expérience précédente. Paradoxalement, jusqu'à présent, je n'ai pas de crainte à ce niveau là. Je pourrais même dire que j'ai hâte de pouvoir les découvrir... 

Je suis aussi consciente que j'ai de la chance que Maître va faire autant de distance pour que ça soit réalisable. Quand je peux lire certains témoignages, ici ou là, ça conforte en plus la chance que j'ai. J'en profite pour le remercier de cet effort là. 
Je tiens aussi à faire aussi un ptit clin d'oeil à mon compagnon qui me permet de me libérer en tant que "femme" et "maman" pour me consacrer à ma relation D/s. Ca aussi ce n'est pas donné à tout le monde, je le sais bien. 
En plus, avec mon emploi du temps professionnel, ça n'a pas été si facile de pouvoir trouver une disponibilité commune... 

Maintenant, on y est presque.... Plus qu'une petite semaine.... 
Je ne suis pas la personne soumise parfaite, je commets des erreurs, des fautes, des bétises mais j'ai qu'un souhait pour au tant : pouvoir être à la hauteur de ses attentes me concernant, ne pas le décevoir. 

Je ne peux pas parler ce week-end sans parler de la remise du collier. 
Officiellement, Maître me remettra mon collier, son collier... en sommes, notre collier en quelques sortes. 
Je devrais le porter au quotidien dès sa portée. Ca aussi ça va être nouveau pour moi.
Il n'y a aucun doute que je serais fière de le porter. La seule question que je me pose est : est-ce que j'assumerais facilement de pouvoir le porter au quotidien  ? Est-ce que je saurais faire face aux prochaines questions concernant ce nouvel accessoire que je porterais en tout temps ? Est-ce que mon compagnon va réellement l'accepter concrètement de son côté sans que ça joue sur notre couple vanille ? Logiquement oui... mais on verra bien.... 

Pour le reste, je ne vais pas m'avancer.... J'en parlerais certainement dans mes prochains articles... 


mercredi 31 décembre 2014

Quelques mots pour finir cette année 2014, pas en festivité mais en positivité...

Voilà ça fait maintenant deux mois que je suis en relation D/s avec mon nouveau Maître. 

Beaucoup ne croient pas à une relation virtuelle et pourtant, je sais très bien que ce n'est pas impossible. 
Pour qu'une relation virtuelle puisse tenir, il faut dans un premier temps que les deux parties, comme toutes autres relations, apprennent à bien faire connaissance, à prendre le temps. La précipitation ne mène à rien. 
Il vaut mieux y aller petit à petit. Ainsi, cela permet aux deux parties, de pouvoir aussi apprendre à se faire confiance. 
Tout le monde sait que la confiance est une des bases pour une relation sereine et évolutive. 

Pour qu'une relation à distance, virtuelle puisse fonctionner, il faut impérative que la personne soumise puisse avoir un dévouement et une tenue de ses engagements importants, voir même un peu plus qu'une personne soumise qui puisse faire des séances régulières : en d'autres termes, il lui faut de l'auto-discipline d'une manière ou d'une autre. 
Il faut qu'elle soit rigoureuse avec elle-même pour pouvoir effectuer les demandes/ordres. 
C'est un peu comme les personnes qui prennent des cours de correspondances : ça demande une certaine autonomie, confiance, rigueur... Là, c'est un peu pareil. Bien sûr, c'est une image... 

Il est nécessaire également que la personne Dom puisse s'adapter à ce type de relation/suivi. 
La personne Dom, logiquement doit évaluer, les besoins, les envies de sa personne soumise pour pouvoir fixer des objectifs à atteindre et pouvoir mettre en place le suivi. 
Il faut que la personne Dom puisse prendre le temps de pouvoir prendre en compte le mode de vie de sa personne soumise. Cependant, cela n'empêche en rien, qu'au fur et à mesure, les demandes/ordres puissent évolués, eux aussi. Cela va de paires... 

La difficulté, dans une relation virtuelle/à distance est de maintenir, quelque soit la distance, les circonstances, les situations, la place de chacune des parties. 
Comme toutes relations D/s, mais de façons un peu plus prononcées, la personne Dom doit pouvoir faire en sorte que la personne soumise ne trouve pas le prétexte de cette virtualité pour mettre de côté son statut de personne soumise. 
Elle a fait ce choix, ce choix d'être soumise, le choix d'être SA soumise, le choix de pouvoir être suivi à distance quoiqu'il en soit : à elle de l 'assumer. 
Plus la personne soumise saura assumer cela, plus elle se ressentira "aux pieds de son Maître", de continuer à pouvoir lui obéir pour pouvoir le satisfaire, ne pas le décevoir. 
Plus elle s'assumera, plus elle se laissera guider, contrôler, diriger, plus elle rassurera son Maître. 
Cela permettra à la personne Dom de pouvoir aussi ressentir cette relation particulier, d'une certaine façon cette appartenance. Cela l'encourage à devoir être attentionné par le suivi/l'éducation donné à sa personne soumise et renforcera son sentiment dans son rôle de Dom/Maître. 

On peut constater que c'est un grand travail cérébrale, pour les deux parties... 


Cependant, je suis certaine, qu'à cette lecture, beaucoup vont se dire "oui mais non, il faut un contact physique !". Et vous avez raison... sourires... 
Je confirme qu'une relation virtuelle est possible qu'à condition qu'à un moment donné, il y est une rencontre (voir plus qu'une même...). 

Je ne cache pas et je suis bel et bien d'accord, qu'une relation suivi/éducation virtuelle est possible et peut durer mais à condition que les deux parties puissent se voir, se rencontrer, puisse avoir un contact physique à un moment donné. 
Une personne Dom/Maître aura besoin de pouvoir vérifier si l'éducation donné est bien assimilé ; il aura besoin de pouvoir ressentir la satisfaction de voir de ses propres yeux, l'obéissance, la docilité apprise ou améliorée à sa personne soumise. 

Une relation D/s, virtuelle ou non, ne fonctionne pas à sens unique, de ce fait, cela est valable également pour une personne soumise. La personne soumise aura ce besoin de devoir s'appliquer pour satisfaire son Maître. S'appliquer encore, d'avantage pour ne pas le décevoir. 


Après la fin de mon couple D/s avec mon ancien Maître et les échecs cumulés ces derniers mois, je n'y croyais plus. J'avais perdu espoir de pouvoir trouver un Dom qui correspondent à mes besoins, pouvoir mettre en parallèle une prise en main et ma vie privée... Je commençais à baisser les bras et me convaincre que c'était du temps passé et devait garder les bons moments que j'ai pu connaître... 


Et pourtant, actuellement, je suis bien. Je suis plus posée. Je suis plus sereine. Je suis moins impulsive. 
Selon nos visions des choses, je m'aperçois qu'en effet, on ne s'est pas trompé : nous sommes bien sur la même longueur d'ondes. 
Il est vrai, que malgré mon ancienne éducation, malgré le manque, le côté rebelle a eu du mal à prendre quelques vacances. Cependant, Maître réussit a, on va dire, me calmer, à me rappeler que je peux être obéissante et docile et qu'il est bon de l'être à nouveau. 

Juste en quelques mots, en ce dernier jour de 2014, je voulais juste confirmer qu'une relation virtuelle/à distance est toujours possible (quand on veut, on peut) et remercier mon Maître pour tout son temps partagé, son suivi et éducation donnés : Merci Maître ! (NB : pour une fois que je peux me permettre de mettre un point d'exclamation, je vais pas m'en priver... sourires).