vendredi 31 janvier 2014

La féminité

Cela fait quelques jours que je peux lire quelques interventions sur le port de bas, collants... N'ayant pas écrit d'articles depuis quelques jours (suite à une vie privée un peu prenante surtout psychologiquement parlant actuellement), je me suis dit, pourquoi pas écrire un article à mon tour à ce sujet. 

Quand j'ai rencontré mon ancien Maître (ça me fait encore toujours bizarre de le nommer ainsi), il m'a connu portant uniquement des pantalons ou pantacourts. 
Je ne portais de jupe ou robe uniquement l'été... et encore, c'était très rare. 

Pourquoi ?? 
Tout simplement par pudeur. Etant mince pendant mon enfance, j'ai pu souffrir des critiques et moqueries de mes camarades. Il est difficile de faire face à des surnoms à répétitions et de s'assumer ainsi quand on met en avance votre minceur. 
Il est vrai que, petite, j'étais difficile concernant la nutrition et la quantité de variation était moindre mais j'ai toujours été une "bonne mangeuse" pour autant, sans parler de la gourmandise (sourires). 
Malgré que je mangeais bien, je ne grossissais pas ou cela ne se voyait pas puisque je grandissais. 
Pour X raisons, à un moment donné, j'ai dû quitté le foyer familial pour vivre quelques mois chez un membre de ma famille qui fut mon responsable légale au cours de cette période. A mon retour, à la maison, je me suis aperçue que ma garde-robe ne m'allait plus : j'avais grossi ! Et oui, sans m'en rendre compte, faisant une fixette sur les moqueries espiègles des adolescents m'entourant, je ne me suis pas aperçue que j'avais pu prendre près de douze kilos en cinq mois. 
Dès mon retour, de la part de mes proches, j'ai pû avoir des compliments sur la métamorphose de mon corps. Cela m'a encouragé à pouvoir m'accepter comme j'étais et m'assumer d'une certaine façon. 

Cela ne m'a pas empêcher de continuer à mettre des pantalons et pantacourts. Mes parents ont toujours été pudique. Forcément, cela ne m'a pas aidé à décomplexer. Je compte même pas le nombre de fois j'ai pu entendre "mais pourquoi ta fille ne met pas de robes ou de jupes, ça lui irait tellement bien !!?" ou "pourquoi tu te mets toujours en pantalons, tu as peur de montrer tes jolies jambes ?" ou "rrrohh, dommage que ta fille ne soit pas plus féminine, je suis sûre qu'avec un peu plus d'attention sur elle, elle ferait fureur auprès des garçons". 
Moi : jolie ??? N'importe quoi, je suis banale, rien de particulier. 
Moi : de jolies jambes ??? Mais n'importe quoi !! Mes jambes sont très banales, rien de particulier !! 
Moi : féminine ??? Pour être féminine, il faut être femme et je ne suis qu'une gamine et j'ai pas envie de grandir !!! Laissez moi tranquille dans mon adolescence !!! 
Moi : plaire aux garçons ?? Si je dois plaire, on me prendra comme je suis. Pas envie de se dénuder pour plaire !!! Et puis, je suis encore jeune, j'ai encore le temps pour ça. Chaque chose en son temps, déjà mes études, on verra après... 

Un jour pas comme un autre, j'ai pû avoir envie de commencer à me féminiser un peu. Il est fort probable que le fait de pouvoir savoir que je pouvais attirer un jeune garçon n'y était pas indifférent... J'ai même pu surprendre ma Maman quand je lui ai fait une scène pour pouvoir remettre une vieille jupe en jean que je n'avais porté qu'une seule fois à mon souvenir. Je me souviens encore de sa réaction quand elle a pu me voir habillée avec lors de mon premier rendez-vous amoureux : "euh, t'es sûre que tu vas portée ça ?? Tu te sens bien dedans ?? Ca fait bizarre de te voir en jupe et en plus maintenant c'est plus une jupe mais plus une mini-jupe !! Elle est courte, ça fait provocant !! Tu n'as que douze ans, t'as pas besoin d'aguicher pour ton ptit-copain !!! Ppffff !!! Après tout, fait comme tu veux mais ne viens pas te plaindre par la suite !!!!!".... Super l'encouragement !!! 
Finalement, lors de notre premiere rencontre, je me souviens encore de son regard très étonné et sa réplique après avoir pris l'initiative de me prendre la main pour aller se promener "wahou, tu es... euh... ça te va super bien, tu devrais mettre des jupes plus souvent !". C'était trop mimi !!! 
Dommage que mon manque d'attention ait tout gâché. Et oui, étant en plein été, en pleine chaleur, on a pas eu d'autres idée de pouvoir s'asseoir dans une allée, cachés par des buissons... mais sur des cailloux goudronnés... Impossible de ravoir ma jupe que finalement j'affectionnais. J'étais tellement déçue et en colère contre moi-même que je me suis dit "c'est terminé !!!". Retour aux pantalons, pantacourts et shorts si nécessaire... 

Je me mettais en jupe ou robes uniquement pour les occasions. Je me souviens d'avoir casser les pieds à ma Maman pour pouvoir être bien apprêter lors de nouvel an de mes quatorze ans. Première fois, que j'étais invitée à pouvoir fêter nouvel an hors de la maison et de plus, avec mon ptit copain de l'époque (le même que pour l'histoire de la jupe en jean puisque notre histoire a duré près de trois ans). 
Impossible de me vêtir de façon aussi banale que quotidiennement, il fallait que je marque le coup et fasse bonne impression. J'avais déjà en tête ma tenue : il ne fallait plus qu'aller l'acheter ayant une garde-robe très limitée à ce moment là. Après avoir fait tout une après-midi de shopping, plusieurs essayages, j'ai pu trouvé ce que je voulais. J'ai enfin trouvé ma jupe qui me plaisait : une grande jupe noir avec une doublure bleue nuit, ce qui donné un relief assez sympa pour une tenue de soirée accompagnée de petites chaussures avec des petites talons (mes premiers talons et ma première paire de chaussure purement féminin)... Quand je me suis apprêtée totalement, j'ai pu voir les yeux brillés de mes parents : l'adolescente avait disparue pour laisser place à la femme qui sommeillait en moi mais je ne m'en rendait pas compte. 
Le "Wahou" de mon petit-ami et de sa Maman lorsqu'ils sont venus me chercher en concluait bien que mon choix était le bon... Je n'étais pas très à l'aise n'étant pas habituer mais puisque ça lui plaisait j'allais faire l'effort de prendre sur moi et de continuer à jouer "les ptites Madames" (sourires). 

Pendant plusieurs années après, j'ai connu à oublier à être féminine. Je restais moi-même, sans être garçon manqué pour autant mais une jeune fille classique, banale. 
Ce n'est qu'avec ma dernière histoire vanille, celle d'avant de rencontre mon ancien Maître, que j'ai recommencé à faire des efforts. Mon ex m'avait fait la remarque que j'avais un certain manque de goût vestimentaire. J'en avais pris note et comptais y remédier petit à petit. Son cadeau d'anniversaire a pu confirmer que ma garde-robe ne lui convenait pas. C'est vrai qu'il avait bon goût . Mais son cadeau, même s'il m'a plu a pu me vexer au fond. Je n'ai jamais osé lui en parler pour ne pas le froisser dans sa démarche. Il y avait mis tout son coeur et avait peur que ça ne me plaise pas. 
C'est alors que j'ai décidé de pouvoir prendre sur moi et de décider que de temps en temps, je pourrais porter quelques vêtements plus féminin. J'ai donc investi dans quelques habits et chaussures. Sur ce coup là, je m'étais fait plaisir : je m'étais pris une paire de bottes avec un talon plus haut que ce que je pouvais porter d'habitude. Mes cavalières me plaisaient car j'avais pu remarqué que remontant jusqu'au dessous de mes genoux, cela pouvaient mettre en valeur mes jambes que j'avais du mal à apprécier. J'ai mis du temps à pouvoir m'adapter à marcher avec n'ayant l'habitude que de marcher avec des chaussures plates... 
Pas de chance... un jour pas comme un autre (du moins un soir), sur un petit chemin légèrement déclinés et semés de gravillons, par la précipitation, je me suis pris une chute phénoménale : sans rien comprendre, j'ai glissé, me suis retrouvée sur mes fesses avec une jambes qui avait fait le tour de 380°, avec un pied sous une fesse... J'aurais voulu le faire exprès, j'y serais jamais arrivée manquant de souplesse. Sur le coup, plus de peur que de mal : mes bottes un peu rayées, mes collants bien filés et le coeur qui battait à 100 000 à l'heure. Remontant dans la voiture, je reprends mes esprits, je me rends compte que rien de casser : tant mieux !!! 
Ce n'est que quelques heures après que je me suis rendue compte que je me suis avisée trop vite. Une douleur lancinante me lançait à un doigt de pieds. Etant douillette, je me suis dit que c'était moi qui exagérait et travaillait à contrôler ma douleur tout en prenant des anti-douleurs pour que ça passe. Sauf que durant la nuit et le lendemain matin, le mal était toujours là et en me levant impossible de poser le pied sans que je pousse un cri de douleur. 
En prenant sur moi et serrant les dents, j'ai vaqué à mes obligations de mon rôle de maman et eu la sagesse d'aller aux urgences au lieu d'aller travailler (impossible d'aller travailler dans ces conditions là, même si je n'ai pas besoin de mes pieds pour ma fonction mais j'en ai besoin pour pouvoir m'y rendre n'étant pas mobile...). Et oui, malgré tout ça, j'ai réussi à emmener mon fils et me rendre aux urgences qui se trouvaient à environ un kilomètre et demi de mon domicile. Arrivée aux urgences, une fois que j'avais arrêté de marcher, la douleur était tellement forte que j'en avais les yeux tout brillants. Pas étonnant que j'avais aussi mal : la radio ont donné le résultat que j'avais le gros orteil de fracturé. Oui oui fracturé !!! Et impossible de pouvoir platrer bien entendu !!! J'ai eu le droit à un gros bandage avec des soins quotidiens et ce que je redoutais le plus : des béquilles, ma hantise !!!! Bingo : j'ai gagné, des béquilles, un bandage, interdiction de poser le pied pendant une quinzaine de jours au minimum et pire que tout pour moi, un arrêt de travail de la même durée. Heureusement qu'à ce moment là, j'avais une très bonne nounou à proximité, avec qui j'avais une très bonne affinité et complicité. On s'est arrangé et elle a pu me relayer en prenant en main mon ptit bout de chou pour ce qui concernait le quotidien notamment l'école... 
En tout, j'ai été arrêté pendant trois semaines. J'ai maudit ces trois semaines et encore plus ces bottes à la noix !!!! Le docteur m'a fortement déconseillé de reporter des talons pendant un an ou deux pour que ça puisse se rétablir correctement et de faire très attention. 
Au diable les bottes !!!!!! C'est terminé !!! Dorénavant que ça plaise ou non, je ne porterais plus de talons, je reste à plat !!! Forcément ma garde-robe en suivrait les conséquences... 

Quand j'ai donc rencontré mon ancien Maître, je ne portais donc plus de jupe, ni robe, uniquement des pantalons, soit avec des petits chaussures, soit en petites baskets de ville. Mais rien de bien féminin en soit, c'est vrai (sourires). 
Lorsque qu'Il a pu me faire part de ses souhaits concernants mes tenues vestimentaires, j'ai pu faire des bons de trois mètres. Cela n'avait plus rien à voir avec mes habitudes. Il a pu s'interroger sur le fait que je manquais de féminité dans mes tenues, du moins à son goût. Je lui ai donc expliquer le pourquoi du comment... 
Hors de question de passer à côté !!! Avant de passer à la tenue vue de l'extérieur, on a commencé par les dessous... Interdiction d'en porter. Pour lui, je n'en avais pas besoin et ma morphologie me permettait de ne pas en porter. Nan mais allô quoi !!! Moi, sans sous-vêtement ??? Et puis quoi encore !!!?? On a pu en parler et je me suis ravisée, j'ai fait des efforts mais sans me sentir à l'aise. 
Tant qu'on était en inter-saison avant l'été, ça allait encore. Petit à petit, je réussissais à m'y faire... et encore. Sentir ma petite poitrine sans soutien, me gênait terriblement à un point que je pouvais en devenir irritable en fin de journée. 
Ce qui pouvait m'effrayer était surtout la venue de l'été. Avec la chaleur, impossible de pouvoir me camoufler, tout le monde pouvait voir que je ne portais pas de soutif et le regard des autres a toujours été mon point faible. On a pu en parlé et il m'a fait comprendre que tout ce qui comptait était que je devais y faire face, que je devais affronter les regards, m'assumer, me foutre des critiques des autres que je le satisfait lui et uniquement lui. Pppffff : facile à dire !!! 
Je me souviens, qu'une fois, j'ai une collègue qui a pu me faire la remarque ouvertement, devant tout mes collègues et en plein travail que je ne portais pas de soutif. Très gênée, j'ai eu le réflexe de cacher ma poitrine avec mes bras discrètement et de prétexter que j'avais du retard dans mes lessives et par défaut, j'ai dû partir sans... J'ai senti tout les regards posés sur moi : la honte !!!! Je n'avais qu'une envie de crier "Vos gueules !!! J'ai pas le choix, "Il" me préfère comme ça !!! Je suis pas une bête de foire, regardez ailleurs et continuez à bosser !!!! Bande de pétasses !!!". 
En rentrant, ma première réaction a été de lui faire part de ma journée et de mes ressentis et que je ne comprenais pas qu'il puisse pas prendre en compte ce que je pouvais ressentir sans compter que je ne voulais pas entendre parler de sa phrase fétiche "Ecoutes, tu es ma soumise, tout ce qui compte c'est ME satisfaire, les autres passent au second plan". Mon côté rebelle refit surface et difficile de pouvoir le contenir. Après une crise de nerfs, étant à bout de ma patience et ma tolérance, il m'a fait prendre du recul pour que je réfléchisse sur mes agissements et mon statut que j'avais choisi... 
Ggggrrrrr : "il" avait encore raison !!! Après tout, j'avais choisi d'être sa soumise pour pouvoir me concentrer à pouvoir le satisfaire et notamment pour pouvoir relâcher aussi un peu ayant pas mal de poids sur les épaules, pouvoir apprendre à me laisser guider afin que je puisse mieux me sentir et m'accepter et bien sûr apprécier mon rôle de soumise. Pas si facile que ça avec mon fort tempérament. C'est en apercevant que mon comportement, certaines de mes paroles avaient pu le blesser que j'ai décidé de pouvoir faire des efforts de nouveau et ne pas baisser les bras et devant faire face au genre d'humiliation que j'avais pu subir à mon lieu de travail, que ce n'était que le début et que j'en connaitrais sûrement d'autres puisque son rôle devait me faire évoluer quoiqu'il en soit... 
Voyant mon recul à ce propos, il a pu faire un juste milieu, prenant en considération mon mal-être, il a pu m'autoriser à reporter un soutien-gorge uniquement quand je devais quitter la maison, pour toutes sorties mais à la maison : interdiction formelle de lingerie. 
C'est à ce moment là que je me suis rendue compte à quel point il pouvait aussi prendre sur lui pour pouvoir me faire évoluer. Il avait un temps d'avance par rapport à moi et je devais pouvoir me remettre en question pour pouvoir le rattraper. 
Hormis le fait d'avoir été punie pour mon manque de comportement correct à son égard, j'ai pû lui être reconnaissante de ses efforts et que cela pouvait me permettre de pouvoir et vouloir continuer et surtout avancer. 

On a pu alors reparler sur mes tenues et le fait que je puisse porter des jupes et/ou des robes avec beaucoup plus de bonne foi contrairement à auparavant. Ce que j'ai pu faire, petit à petit. Je me suis rendue compte que c'était un réel bonheur de pouvoir le voir heureux et souriant lorsqu'il pouvait me voir habillée comme il aimait bien. On a pu faire un tri aussi dans ma garde-robe en banissant les trois-quart de certains sweets, pulls et pantalons... Ca, ça a été un peu plus difficile. J'étais attachée à certains vêtements que j'affectionnais, ce n'est que la gorge serrée que j'ai réussi à pouvoir accepter qu'il soit aussi Maître à part entière de ma garde-robe et de ce que je pouvais porter quotidiennement. J'ai pu aussi faire l'effort de reporter des chaussures plus féminines. Pour me récompenser de tout mes efforts, nous avons choisis tout deux, une paire de bottes, toujours un genre de cavalières, qui pouvaient autant lui plaire que me plaire... C'était enfin un soulagement de pouvoir apprécier son sourire, son bonheur de prendre plaisir à confirmer sa prise en main, au fur et à mesure et surtout en douceur... 
Quand "il" s'est aperçu que je commençais à me sentir à l'aise au fil des mois, "il" a lâché un peu du lest et m'a autorisé à pouvoir choisir moi-même mes tenues en me faisant confiance sur le respect des consignes : aucun pantalon (sauf en cas de force majeur), aucun sous-vêtement chez nous. 

Même quand nous avons pu faire nos "pauses" concernant la D/s, j'ai continué à pouvoir lui faire plaisir et j'ai continué mes efforts vestimentaires. Il en a été fort surpris : je le voyais à son regard et son comportement à mon égard. "Il" n'est pas du genre à faire facilement des compliments. N'ayant aucune réaction de sa part,  j'ignorais si je faisais bien ou pas. Pour "le tester", par moment, je pouvais faire plusieurs essais et lui demander son avis sur le port de certaines de mes tenues. Cela l'a doublement surpris. Etant à la base, quelqu'un de très indépendante, je décide moi-même mais là il faut croire que je m'étais bien confondue dans mon rôle malgré moi. Il me paraissait même logique et agréable de pouvoir avoir ses réactions et ressentis. Je pouvais ainsi aussi connaître ses préférences. C'est à ce moment là, qu'il a pu me faire part qu'il se questionnait sur mon comportement puisque nous étions en pause, donc j'étais censée être libre de mes choix et mes envies et par la même occasion me féliciter et me complimenter sur mes efforts qui devenaient presque naturels à la longue.
Qu'est-ce qu'il n'y a pas de plus gratifiant, de pouvoir avoir des félicitations et des compliments de la part de son Maître, même en pause, pour une personne soumise... J'étais ravie de l'avoir pu surprise et cela m'encourageait à continuer pour pouvoir aussi le convaincre que j'étais prête à pouvoir repartir sur de nouvelles bases et être à nouveau à ses pieds... et pas juste façon de parler (sourires). 

Ce qui a été le plus difficile pour lui n'était pas de me convaincre de pouvoir remettre des robes et des jupes mais pouvoir le faire en toute saison. 
Je ne portais que des pantalons en hiver pour éviter de me casser la tête à supporter à porter des collants. De plus, n'en n'ayant jamais portés, du moins j'en ai pas le souvenir hormis ma plus tendre enfance, je n'y avait pas de préférence, de goûts particuliers. 
La première fois qu'il a pu me demander de m'acheter une paire de collants à défaut de prendre des paires de bas. Mon fort tempérament a pris le dessus : ma mauvaise foi dans toute sa splendeur. J'ai bien obéit mais en ayant pris une parie de collant en laine... Le truc bien moche et pas sexy du tout !!! 
Au final, je me suis bien punie moi-même car ce n'était pas du tout confortable et ce n'était pas du tout compatible avec mes tenues non plus... 
"Il" a profité de cette erreur pour pouvoir m'investir à porter des bas. Des bas ??? Moi, porter des bas ??? A défaut de porter des portes jartelles, "il" m'avait fortement conseillé de prendre des auto-collants. Et si ça se décolle ?? Si je perds mes bas à un moment ou un autre comme je ferais ??? Et puis, on verrait aussi que je ne porte rien en dessous, rien qui me couvre, qui puisse couvrir mon intimité... Mes appréhensions et mon stresse de mon mal aise ont fait place à la paranoïa. Sur le coup, je ne m'en rendais pas compte, c'est seulement avec le recul, maintenant, que j'en prends conscience.  
Il m'a aidé à pouvoir m'y adapter en en portant de façon régulière mais pas quotidienne. Je pouvais alterner entre bas et leggings mais sans s'en abuser bien entendu. Pour une fois, après avoir repris mes esprits et remarquer ses efforts à vouloir m'aider, j'ai mis ma mauvaise foi et mes mauvaises pensées de côtés. 

Avant ma grossesse, j'ai pu sortir de temps en temps, notamment avec ma meilleure amie. Lorsqu'elle a remarqué ma tenue, qui au fond n'était que banale par une robe blanche avec quelques tâches rouges pourpre, violet en tissu coton, dos nue, décolletée avec des attaches dans la nuque et des bas avec mes bottes. Elle était scotchée. Sa réaction fut de me demander si j'avais une tenue de rechange si j'avais une crise de mal être qui pourrait m'empêcher d'apprécier la soirée et de danser librement. Je revois son visage "bouche bée" lorsque je lui ai confimé que non, ça allait et place "à la fiesta". 
Comme je le dis souvent "je me suis fait "forcing". J'ai mis un peu de temps à pouvoir aller sur la piste de danse mais une fois partie, je ne me suis plus arrêtée. Pris dans l'élan de me lâcher, j'ai même osée me mettre en avant, sur un des podiums en ayant une grande complicité avec mon amie. Juste quelques regards et éclats de rire pouvaient traduire que j'avais réussi à me dépasser, dépasser le regard d'autrui et me sentir bien tout simplement.
Il fallait croire que j'avais pu faire de l'effet à tout point de vue car j'ai pu me faire coller, accoster, notamment lors de certaines danses plus sensuelles que d'autres. Je ne me rendais pas compte mais mon amie a pu me confier que je me lâchais tellement, que cela ne m'étais pas arrivée depuis un long moment que j'avais un déhanché disons "efficace". Quand on allait se désaltérer, on a pu en parler et m'a questionné sur le fait que j'avais pu dépasser mes complexes, autant physiques que psychologiques. Euh, comment lui dire que je ne le faisais pas pour moi mais pour pouvoir "lui" satisfaire et le surprendre ?? Que je me dépassais, même en son absence pour qu'il puisse être fier de moi... Je lui ai juste fait comprendre que je travaillais sur moi-même pour m'assumer pleinement, cesser de me prendre la tête et pouvoir m'épanouir dans la femme qui est en moi mais que j'ai du mal à extérioriser. 
En tout cas, je me suis prêtée au jeu et tout en faisant comprendre que "j'étais chasse gardée", c'était amusant et plaisant de pouvoir plaire, de pouvoir apprécier de plaire autre qu'à mon ancien Maître. C'est vrai que j'ai même pu avoir la proposition de quelques numéros de téléphone à la sortie de discothèque mais que je n'ai pas tenue compte ni donner suite... 

Quelques mois après, j'étais bien contente d'avoir pu apprécier des portes ce genre de vêtements devant porter des bas de contention au cours de ma grossesse. J'en avais pas connu le besoin lors de mon aîné mais là pas le choix. J'avais de forte chance de forte de la rétention d'eau et tout autres soucis de santé... Au début, j'ai tiré la tête en devant porter ce genre de bas. J'avais le cliché des vieux bas de contentieux que pouvait porter ma grand-mère par exemple. Mais j'ai été forte étonnée quand je suis allée à la pharmacie pour les commander lorsque la pharmacienne a pu me demander quels genres de motifs je voulais ou unis, quelles couleurs, etc.. Là, tellement surprise que j'avais que j'ai pu me lâcher un peu et pour le coup être un peu extravertie. J'ai pu en voir l'étonnement même dans le regard de la pharmacienne qui me connait depuis mon enfance. Par la suite, en voyant la réaction de mes proches, je n'ai eu aucun regret. J'ai pu démontrer et continuer à faire plaisir à mon ancien Maître a resté féminine dans mon habillement malgré les complications de la grossesse. Je réentends sa voix au téléphone me disant "Toi, tu as pris des bas à motif résilles ??? Sans contrainte ??? Je crois rêver !!! Et ben !!!"

Mes efforts et son soutien, sa façon de m'épauler à ce propos ont portés leur fruit puisque dorénavant, même étant un couple vanille, je n'ai rien changé concernant mes tenues vestimentaires. Je ne dis pas que je ne porte plus de pantalons, mais c'est très rare. 
Cela peut même surprendre quelques personnes de mon entourage qui sont au courant de notre mode de vie. J'ai pu parfois me prendre dans la tête "tu continues à te mettre en robe ou jupe ? Mais pourquoi ? Tu n'es plus sa soumise : tu es libre de t'habiller comme bon te semble non ?". Dans ce cas, de figure ma réponse est toute simple. Je fais comprendre gentillement que oui, en effet, je ne suis plus soumise mais je reste une femme à part entière tout de même qui prend en considération les préférences de son cher et tendre... A ce moment là, j'adore voir le regard ébahi en remarquant que je m'assume et ma fierté de pouvoir le faire (sourires). 

Comme j'avais pu en parlant précédemment dans un autre article, je ne regrette rien car le fait qu'il puisse prendre sur lui pour pouvoir m'offrir des collants alors qu'il préfère les bas me fut le plus grand plaisir. Mon seul souci est que maintenant, il faut que je réhabitue à pouvoir porter des collants. L'avantage est que ça complète un peu ma garde-robe... 
J'aime toujours sentir son regard pouvoir survoler ma silhouette même si je fais semblant de rien voir... 







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