En ce moment, je peux traverser des moments difficiles dans ma vie privée, ce qui est aussi une des raisons pour laquelle, j'ai pû tarder à trouver l'inspiration pour ce blog notamment.
De ce fait, j'ai le moral qui vascille...
Un jour, je peux être "combattante", "cool" et le lendemain avoir une petite baisse où j'ai des milliers de questions qui me traversent l'esprit, voir même qui m'envahissent.
Je ne suis pas en déprime mais j'ai des ptits pics vers le bas...
Bien sûr, j'ai le soutien de certains de mes proches et surtout de mon compagnon (qui n'est autre que mon ancien Maître... pour rappel).
Cela me démontre une fois de plus que c'est, à l'heure actuelle, qui puisse le mieux me connaître. C'est le seul qui puisse anticiper mes réactions et m'aider à y remédier.
Et oui, il a toujours un temps d'avance sur moi, en partie là-dessus et quand je m'en aperçois ça m'agace !!! Mais c'est un agacement "gentil".
C'est à la voix rageant et rassurant, au fond, de pouvoir voir quelqu'un qui vous connaisse autant.
Quand je peux être dans des états comme ça, j'ai un grand besoin d'évacuer.
J'ai pas envie de me trouver de "souffre-douleur" (quoique c'est bien tentant quand-même) mais uniquement le besoin de pouvoir ressortir mes émotions pour pouvoir faire le vide et me changer les idées... et pas juste façon de parler.
Auparavant, dans ce genre de circonstances, je pouvais me programmer un petit week-end en mode "solo", faire garder mon aîné, m'arranger avec "ma grande petite soeur" pour se prévoir une petite sortie soit le vendredi soir mais plus souvent le samedi soir.
On avait notre rituel : soit on se faisait une soirée entre filles où on se divertissait un maximum avec de sacrés bons moments de fous rires et de délires chez moi ou chez elle, soit on sortait en discothèque à quelques kilomètres de chez nous...
Il pouvait arriver bien sûr que mon amie soit indisponible à ces même moments (et oui, elle n'est pas à ma disposition et a sa propre vie privée) donc il fallait que je trouve un autre moyen de me défouler.
Dans ces coups de temps, là, souvent, je pouvais, dirons-nous "pousser les meubles", mettre de la musique à fond, par divers biais (youtube, mes propres CDs...) et confondre mon salon avec un dancefloor ou un karaoké... sourires.
Je pouvais aussi choisir la version la plus connue par beaucoup : mettre la radio ou autres et chanter à tue-tête en faisant le ménage à fond dans l'ensemble de l'appartement.
Personne ne me voyait donc je pouvais me lâcher très librement.
Sauf, qu'une fois (vers même plusieurs fois, je crois), pris dans mon élan, j'ai fait pareil mais j'avais oublié un détail : je n'étais plus célibataire et mon ancien Maître était dans l'autre pièce vaquant à ses occupations...
Bien entendu qu'à mon retour dans la même pièce, "il" a pu me faire, gentillement, quelques remarques du genre "hé ben, tu t'es bien lâché...", le tout accompagné d'un petit sourire très amusé.
J'ai pû être très gênée. J'ai pris sa remarque comme un certain manque d'intimité auquel je m'étais habitué et de suite, je me suis mise à culpabiliser un peu. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'avec mon statut, j'avais légèrement oublié que je ne pouvais plus me permettre d'avoir mon intimité et j'ai eu le souvenir d'une des règles instaurés lors de ma prise en main qui était que la personne soumise ne devait pas se permettre de pouvoir hausser le ton, d'une manière ou d'une autre, devait rester discrète en toute circonstance.
Je me souviens qu'on avait pu en parler et il m'avait part que pour cette fois ci il n'en tenait pas compte car il savait que j'avais besoin de "décompresser". J'ai pû alors remarqué une certaine tolérance de sa part malgré son exigence permanente.
Là, actuellement, je ne peux plus sortir comme bon me semble notamment en l'absence de mon compagnon car je peux me débrouiller pour faire garder l'aîné mais pas son petit frère...
Je suis bien conscience, que pour le bien de tous, je ne peux rester stressée et le moral en berne très longtemps. La différence par rapport à avant, lors de mon suivi, c'est mon ancien Maître qui se chargeait de pouvoir me divertir, me changer les idées à sa façon... Rien de tel pour une personne soumise que déstresser à travers la D/s et pourquoi pas quelques séances SM.
Sauf que là, je suis de nouveau vanille, impossible de sortir comme j'aurais aimé donc je dois trouver d'autres solutions.
De ce fait, il m'arrive souvent de pouvoir naviguer sur youtube, de rechercher quelques chansons fétiches du moment et les écouter en boucle.
Je ne m'en rend pas compte sur le coup, mais je ne peux m'empêcher de pouvoir accompagner le clip en chantant à mon tour.
Je suis de très loin une chanteuse (je n'ai pas le talent de savoir chanter), je suis de très loin quelqu'un qui a une belle voix... Disons que ces moments là est l'équivalent de ceux qui peuvent chanter sous la douche.
Pouvoir chanter ainsi, ça me permet de pouvoir faire sortir mes émotions, mes ressentis de ces instants et retrouver mon calme par la suite.
Y'en a qui ont des activités manuelles pour pouvoir se changer les idées, voilà, chanter en "solo", c'est mon petit truc perso.
En revanche, je ne permets pas de chanter ainsi "en public". Je suis trop pudique pour ça. Au mieux, je peux juste un peu lâcher un peu lors d'une soirée ou en fête mais juste pour s'amuser et amuser la galerie, faire le pitre mais ça reste très rare pour autant.
La seule fois que j'ai pu osé chanter en public s'était lors d'un karaoké auquel je me suis rendue avec mon compagnon et une amie.
C'était sur une terrasse d'un café, avec un écran de rétroprojecteur... Le truc "à la bonne franquette" et quelques spots histoire de mettre de l'ambiance.
Je n'osais même pas me lancer mais prenais du plaisir à pouvoir profiter à passer un moment tranquille auprès de mon compagnon (ces moments, sans les enfants sont rares donc précieux) tout en écoutant certains qui osaient et qui chantaient bie, d'autres c'était plus pour le fun et ça nous amusait beaucoup.
Sur un coup de délire, pris par le feu de l'action et aussi peut-être pour surprendre et impressionner mon conjoint de vaincre ma timidité, j'ai pu nous inscrire sur la liste des personnes qui pouvaient chanter, mais pas seule... D'autres connaissances étaient venues nous rejoindre et histoire de rigoler, dans le feu de l'action, je leur avais lancer le défi de chanter toute ensemble. Me suivant dans ma provocation et sous forme de jeu, elles ont acceptés. J'avoue que j'aurais pensé qu'elles auraient plutôt refuser, ce qui m'aurait arranger.... Je ne pouvais plus faire marche arrière, prise par mon propre jeu. J'avais choisi deux chansons exactement.
Quelques instants après, l'animateur Dj nous appelait mais au moment d'aller sur le devant la scène, les filles s'étaient absentées, elles ne pensaient pas être appeler aussi rapidement. Hors de question, de me retrouver seule. J'ai eu un moment de recul et de panique en refusant de quitter notre table, voulant les attendre. Mon compagnon a pu me pousser un peu "Vas-y Bébé, t'en fais pas elles vont pas tarder, elles vont arrivées".
Prise sur le court, je me suis déplacée et avancée devant l'écran... Complètement au dépourvue, le Dj me voyant arrivée, à lancer la vidéo : sauf que j'étais "seule". Je lui ai fait signe que je devais attendre, que je ne devais pas être seule mais il m'a fait signe de continuer. Plus le choix !!! Les filles sont arrivées, j'en étais déjà près de la fin du premier couplet. J'aurais pensé qu'elles seraient venues m'accompagner mais non : elles m'ont accompagné physiquement mais pour le reste m'ont laissé gérer toute seule.
J'avais deux choix : soit me laisser emporter par mes émotions et l'angoisse qui montait, soit y faire face et faire abstraction de tout ce qui m'entourait, uniquement me concentrer sur le fait de me divertir.
Il est vrai que je dois préciser que cet évènement date du dernier été : nous étions encore en couple D/s donc logiquement je réagissais beaucoup plus en "Lola" qu'en "Léa".
Même si j'en avais aucune obligation, j'ai choisi la deuxième solution. Je savais que si j'aurais choisi la première, "il" ne m'en aurait pas voulu mais quelque part "il" aurait pu être déçu... Sinon pourquoi m'aurait il inciter ? Quelle soumise veut et a envie de décevoir son Maître ??
Ce n'est que quelques temps après que je me suis rendue compte, qu'au final, il avait réussi indirectement à pouvoir me faire dépasser une limite : me lâcher en sa présence tout en étant en compagnie d'autres personnes, entourage ou de simples inconnues, pouvoir vaincre ma timidité et en plus, rien de sexuel dans tout ça.
Il n'y avait rien de sexuel mais ça n'empêche pas qu'au fond, en y repensant, cela me paraissant assez existant. Savoir que parmi toutes ces personnes, il n'y avait que "nous" qui connaissions nos statuts et le dévouement que lui apportait, je n'y étais pas indifférente. C'est juste que je ne m'en rendais pas compte.
"Lui", aussi, un peu plus tard, a pu se prêter au jeu et se laisser aller. C'est la première fois que je le voyais aussi détendu et à l'aise en public. Ca faisait plaisir de pouvoir voir que lui aussi pouvant se divertir, qu'on pouvait se divertir ensemble, de la même façon.
Qu'est-ce qu'il était mimi et sexy, suivant les paroles sur l'écran, concentré, tenant le micro dans ses mains (chuuuuttt... faut pas le dire et ni lui dire....).
C'est la seule fois que j'ai osé me lâcher publiquement... et la dernière fois.
En revenant à mes moutons...
Ayant une grande baisse de moral, ne pouvant compter sur sur moi-même pour pouvoir y faire face, je suis la seule qui puisse trouver une solution pour pouvoir me faire dépasser.
De ce fait, à titre exceptionnel, je me suis fait "forcing" : j'ai osé pouvoir m'enregistrer vocalement, toujours pour garder mon anonymat physique et surtout, là où je prends le plus sur moi est que je puisse partager cette vidéo ici-même.
Certains vont sûrement se demander mais pourquoi ? C'est juste pour pouvoir me lancer à défi à moi-même, pouvoir me dépasser pour me permettre de changer certains de mes objectifs, me concentrer sur autres choses et donc qui me permet notamment de me changer l'esprit de mes tracas actuels car je sais très bien que les moments difficiles que je traverse en ce moment, vont durer pendant un temps : autant pouvoir y faire face dès le début pour éviter que mon état empire.
Quand je disais, récemment, que ce début d'année va être complexe : je ne me suis pas trompée.
Cela n'empêche en rien que je ne peux m'empêcher de me dire que je n'ai pas les idées toutes claires pour me lancer de tels défis toute seule (sourires)...
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