Je n'y croyais plus, je n'y pensais plus, je ne voulais, limite, plus y penser... et pourtant !
Ce jour là, Maître s'était amusé à me chauffer à petites doses au cours de la journée. Une petite caresse par là, un petit câlin, un petit sourire coquin, un doigt qui longe ma nuque, une main balladeuse... tout ce que j'aime de la part de Maître et qui me met dans tout mon émoi...
Vu que je m'étais fait reprendre ces derniers jours sur le fait que je ne pouvais pas exposer mon excitation et devait aussi la maîtriser, je tentais de faire au mieux pour pouvoir le satisfaire.
A quoi jouait-il ? Voulait-il s'amuser ? Voulait-il me tester ? Voulait-il voir mes limites ?
Ce qui était sûr est qu'il jouait avec moi autant de manière physique que mentale.
Difficile de résister, difficile de me contenir, difficile de me tenir. Je me sentais comme un chien qu'on vient d'attacher avec une corde assez leste et qu'on aguiche pour le faire avancer afin qu'il s'étrangle avec celle-ci pour qu'il comprenne qui est le Maître et où sont les limites.
Je sais d'avance que ces termes vont sûrement surprendre Maître car je déteste me comparer à toute forme animale, aussi gentillement soit-il. Comme je dis souvent : autant appeler un chat : un chat.
J'ai tout de même réussi à résister à la tentation. Pourtant Dieu sait à quel point, j'avais envie de pouvoir lui sauter dessus, pouvoir me mouvoir à mon gré, pouvoir le caresser comme bon me semble, pouvoir être tendre et l'exciter en même temps... lui montrer à quel point je pouvais avoir envie de lui. En plus, jamais mes tétons n'ont autant durci sur le long terme. Ca en devenait même douloureux sans pouvoir faire quoique ce soit pour éviter la douleur. Même Maître en fut surpris.
Au cours de la soirée, Maître me surprit à grand pas.
Il s'amusa à me chauffer doucement mais sûrement, tranquillement sur le canapé, devant la télévision, comme souvent et comme si de rien était. Je pense que devait bien sentir la chaleur qui montait en moi en tout point de vue.
Plus il avançait dans ses caresses, dans le fait de pouvoir me chauffer à sa guise, plus je me demandais combien de temps j'allais pouvoir résister. Je me répétais sans cesse qu'il fallait que je reste à tout prix à ma place. Impossible de pouvoir fauter "tu vas tout gâcher sinon !". Je n'ai même pas compté combien de fois j'ai pu me répéter cette phrase suivie de "Restes à ta place, ne le déçois pas, soit docile !!!".
Mes efforts furent enfin récompensés au moment où je m'y attendais le moins (comme souvent avec Maître... il sait très bien y faire).
Après avoir été un long moment excitée, je n'ai pas pu m'empêcher d'annoncer à Maître textuellement que j'avais envie de lui. C'est très rare que je puisse avoir cette audace : là, j'avais osé !
Je n'ai pas forcément eu le temps d'en rajouter, hormis répéter cette phrase sous la demande de Maître, qu'il me demanda de mettre en position d'attente au pied du canapé.
Wahou... ça faisait une éternité qu'il ne m'avait pas demandé cela, une éternité qu'il n'avait pas pris ce ton sec, autoritaire et sensuel à la fois. A la seconde près, j'obéis sans discuter. J'étais tellement excitée, que même à quatre pattes, je n'arrivais pas à contrôler comme je voulais mon postérieur qui remuait frénétiquement, comme un appel qui disait "prenez-moi !!". Ma respiration était aussi révélatrice.
En résumé, je ne contrôlais plus rien mais plus rien du tout. Je me laissais aller au gré de Maître totalement.
Il se déplaça en me laissant dans cette position d'attente, comme d'habitude, sans m'avertir de ce qui comptait faire. Je n'aime pas savoir, je n'aime pas ne pas pouvoir me préparer à ce qui m'attend, du moins un minimum. Mais là, je n'avais pas le choix. J'attendais sagement, le mieux que je le pouvais.
Après quelques minutes, assez courtes, il s'approcha de ma tête, de ma nuque et mon coup plus précisément. J'ai pu entendre le petit "déclic" de ce que j'ai pu reconnaître. De suite, je savais à quoi je pouvais m'attendre : le "collier".
Je rêve ?? M'enfile-t-il LE collier ? Ce collier, tout comme collier de chien, en cuir de couleur noir à l'intérieur et rouge l'extérieur, qu'il m'avait acheté au début de ma prise en main comme signe de mon appartenance à son éducation ??? Et oui, c'est bien ce collier là !
Moi qui ai tant détesté ce fameux collier. Je sais que ça peut paraître paradoxal pour une soumise ne pas apprécier son collier contrairement à beaucoup d'autres qui, limite, ne rêveraient que de ça.
Pour le coup, j'ai réussi à pouvoir apprécier, ce signe d'appartenance que Maître souhaitait tant que j'accepte de mon propre gré. C'est chose faite à cet instant.
Ce n'était pas tout ! Après CE fameux collier, après me sentir totalement SA soumise, SA propriété... Maître se servit de la fameuse cordelette rouge en guise de laisse.
Mon excitation et ma fierté de pouvoir être Sienne étaient tellement intenses que je me laissais guider par le bon vouloir de Maître. Bien sûr, il s'est amusé à pouvoir me faire marcher à quatre pattes, à pouvoir me faire balader comme on promène un chien. Pendant quelques instants, j'ai pu pensé que je m'étonnais moi même à ne pas être aussi réticente que ça par rapport à avant. Sans compter, que les fenêtres de l'appartement étaient grandes ouvertes suite aux grosses chaleurs.
J'étais vraiment dans tous mes états. J'avais vraiment du mal à pouvoir me contenir. L'excitation était très forte... Là je peux le dire : j'étais vraiment comme une chienne en chaleur qui n'attend qu'une seule chose, qu'on puisse la prendre.
Le fait que les fenêtres soient ouvertes ont pu me bloquer un peu, je ne le cache pas. Je ne suis pas exhibitionniste et cela, à mon sens, doit rester intime, entre "Nous". Ma réflexion ne fit qu'un tour : le contenter, uniquement le contenter !! Dépasses-toi ! Fais ce que bon lui semble : il en sera content et son plaisir te fera doubler le tien...
A ce même moment, après s'être amuseé à me promener avec cette fameuse laisse/cordelette, il me demanda de me mettre en appui sur l'accoudoir du canapé. Me voilà, les jambes tendues en dehors du canapé et mes bras et mains tendus sur le coussin d'assise, maintenant en laisse/cordelette accrochée par CE fameux collier. En résumé : totalement à sa merci.
J'aime qu'il puisse me sentir totalement à sa merci... Je sais que ça lui fait beaucoup de bien et beaucoup d'effet. Je me laissais alors bercer par ses caresses, sa main qui se baladait de part et d'autres sur tout mon corps pour m'exciter à fond (comme il sait si bien le faire), en s'arrêtant par moment sur ma poitrine (Maître adore jouer avec mes tétons) et glisser doucement sur mon ventre pour enfin arrivé à mon pubis, commencer à jouer avec mon clitoris et faire quelques va et viens après.
Que c'était bon de pouvoir le sentir faire ce qu'il voulait de moi, quand il le voulait, comme il le voulait, de ne plus rien contrôler, de le laisser totalement me gouverner. Tout cela était rythmé par le fait que Maître s'amusait à tirer sur la laisse qui faisait pression sur le collier. Cela démontrait bien que c'était bien Maître le Chef d'Orchestre.
Là, je peux me l'avouer et le dire (même avec difficulté à travers ce blog) : oui j'aime être Sienne, j'aime me sentir qu'à lui, me sentir Sa propriété, me sentir unique à ses yeux...
Pendant quelques instants, j'ai osé me poser une question : "finalement, n'avait-il pas fait exprès d'ouvrir en grand les fenêtres ?? Voulait-il me tester, voulait-il qu'on nous entende, est ce que ça lui fait de l'effet... ?"
Enivrée par l'excitation de tous deux, je sentais et entendait la respiration de Maître qui ne m'était pas indifférente, je n'ai pas pensé à m'éterniser à ces questions mais uniquement me concentrer sur son plaisir. Pouvoir le ressentir pour que je puisse, de mon côté me laisser aller, que je puisse ressentir son adrénaline montée en moi comme si elle aurait traversée son corps au mien...
L'ambiance était très intense. Je crois que ces derniers mois, c'est la première fois qu'elle était aussi intense. Je me sentais enfin Sienne, je sentais enfin son pleinement son plaisir, j'étais fière de pouvoir le contenter (du moins de ce que je pensais)... Plus j'y pensais plus ça m'excitait d'avantage. Maître accélérait la cadence, il avait même changer de position (celle que j'aime le moins) mais qu'importe, j'en avais rien à faire. Je voulais juste continuer de pouvoir l'entendre, et encore, respire, expirer son excitation, son envie de me prendre, près de mon oreille, comme il sait si bien le faire.
Le plaisir était vraiment échangé ! Ce fût très fort ! A tel point, que je pouvais avoir mal par moment, mais ce plaisir transmis entre nous m'a fait accepter à mes lèvres et mon anus qui commençaient à souffrir par les viens et vient puissants entraînés par Maître.
Je fus encore très loin de la Terre quand Maître a décidé de se lâcher et me fit comprendre qu'il était temps d'aller se doucher.
Il a très bien vu mon état, j'en avais même les jambes très lourdes : il m'avait complètement lessivée. Qu'est ce que ça peut faire du bien !!!!
Maître me traîna dans la salle tant bien que mal guide par ce fil cordelé rouge. Je n'en pouvais plus. Je n'avais plus de force mais il le fallait bien. Je tentais de faire attention à ne pas faire trop de bruit pour ne pas réveiller notre petit, devant passer devant sa chambre afin de traverser le couloir... mais trop tard, Maître m'en fait la réflexion (et zut !! tu pouvais pas faire plus attention, idiote !!). Cependant, Maître fût très tolérant.
L'instant de la douche était assez particulier me concernant. D'habitude, il suffit que je prenne une douche fraîche pour me calmer, me faire redescendre ou du moins, me faire regagner mes esprits... Là, rien à faire : je me sentais bien, propre, ravie d'avoir pu obéir à Maître comme il le souhaitait... mais encore toute excitée !! Comment c'était possible après tout ça ? Je me demandais ce qu'il fallait de plus pour pouvoir me calmer. Il fallait que je me calme de moi-même avant que Maître le fasse à ma place. Il pourrait penser que j'en ai pas eu encore assez pour mon compter alors que non c'était tout le contraire : c'était très bien, même plus que très bien !!
C'est uniquement en le lavant (oui Maître adore être lavé), que je pus redescendre petit à petit. Mes tremblements s'estompaient au fur et à mesure et ma respiration revenait enfin à l'anormale. Il était temps !!
Malgré les difficultés, malgré les obstacles, je sais à quel point j'ai la chance de pouvoir avoir Maître, de pouvoir me dire que c'est "Mon Maître" (même s'il n'aime pas cette formule). Mais là, je ne vois comment traduire autrement mes ressentis.
Oui, il n'y a pas été de main morte ; oui, il s'est fait plaisir ; oui, il m'a fait obéir et rendue docile en quelques minutes ; oui, il m'a prise comme une chienne... Je ne m'en vante pas mais tant que je sais qu'il sait comment s'y prendre pour pouvoir prendre son plaisir tout en ayant la chance de le partager, c'est tout ce qui compte et tant mieux.
Certes, je l'aime ; certes, je l'aime très fort. Oui, j'ai obéi par amour mais pas que ! Maintenant, je peux me le dire : oui, je suis fière de pouvoir le satisfaire en lui obéissant sans mot dire, le plus docilement que je puisse le faire.
Je sais que je lui dis de manière sincère après chaque rapport que Maître m'autorise à pouvoir avoir avec lui, à ses côtés... Mais encore MERCI !!
Il faudra qu'un jour je puisse arriver à cela aussi concernant les tâches ménagères mais là, je pense que ça va être une autre partie... et pas forcément une partie de plaisir vu mon tempéramment.
Je suis déjà étonnée moi même de pouvoir me lâcher autant sexuellement parlant. J'ai dû mal à pouvoir me l'avouer et surtout à l'assumer.
Cependant, je ne doute pas qu'un jour, je vais pouvoir y arriver. Mais quand ??
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