Cela fait des semaines que nous attendons tout deux cela : ses vacances !!
Comme j'ai tendance à le dire souvent : les jours passent lentement mais les semaines passent vite. La preuve en est que nous sommes déjà début juillet.
J'étais à la fois impatiente et j'avais l'appréhension de ce retour.
J'ai l'habitude que Maître soit fatigué lors de son retour, sans compter que ses dernières semaines furent bien chargées donc à la longue fatigante.
Je m'attendais à la routine que j'ai pu connaître : aller le chercher, rentrer, préparer le repas tout en s'occupant des enfants, le repas, le couché des enfants, regarder un peu la télévision ou vaquer à nos occupations et... dodo.
Mais au lieu de ça, je fus surprise que la routine fut coupée. Et j'en ai été ravie.
Au final, on a passé une soirée sympathique en famille devant la télévision, avec mon grand éveillé, à titre exceptionnel vu que lui aussi est en grandes vacances scolaires.
J'avoue que j'aurais préféré de partager cet instant uniquement entre Maître et moi mais je ne pouvais pas gâcher la tolérance de Maître et la joie de mon fils de pouvoir veiller et rester près de nous.
Ce fut très appréciable et cela a pu me détendre de ma fatigue suite à la routine quotidienne et notamment la chaleur que j'ai du mal à supporter (mais dû j'évite de me plaindre suite au mauvais temps qu'on a pu avoir précédemment).
J'étais tellement fatiguée que j'avais besoin de récupérer. De ce fait, je me suis arrangée pour que je n'ai pas à me lever tôt le matin afin de lever mon aîné qui devait se lever pour aller à la pêche. Ca peut paraître égoïste de ma part le concernant mais au fond pas tant que ça. Si j'ai réagi ainsi ce n'est pas que pour moi. C'est surtout que je puisse récupérer un peu, éviter d'être désagréable envers tous et pouvoir profiter de ma journée du lendemain car je savais plus ou moins ce qu'il allait en retourner.
Vu que Maître est réglé comme une personne agée : tel jour, telle heure... telle habitude... Facile à deviner quand on connaît ses "rituels" et qui n'y coupe pas (comme les courses dès le lendemain de son retour et souvent l'après-midi).
Comme entendu, le samedi, nous avons été faire des courses. Ce n'est pas l'activité que je préfére mais je lui ai promis et je me suis promise de vouloir et pouvoir faire des efforts.
Je sais que ça fait partie de mon rôle mais c'est toujours difficile pour moi de pouvoir accepter la façon de Maître de faire les courses : regarder chaque prix, prendre du temps dans chaque rayon où nous devons nous rendre, revenir sur un rayon dont on est déjà passé, ne pas avoir le même sens des priorités pour les achats, devoir le suivre à la trace parce que c'est lui qui décide de tout (de quoi acheter, quand, comment...). Dans ses moments là, malgré que je n'ai pas de collier (et je suis pas prête de l'avoir...) ni de laisse, j'ai vraiment l'image d'être un chien en laisse qui doit suivre au pas son Maître sans broncher. Il ne se rend pas compte que mon intégrité de femme en prend un coup. Bien entendu, il ne s'en rend pas compte car pour lui "on s'en fout des autres, on vit notre vie comme bon nous semble, on s'en fout des on-dit".
Je dois prendre beaucoup sur moi et c'est très difficile. Avant même de partir, je suis déjà en stress de vouloir être déjà sortie du magasin. Cela peut se traduire par diverses phases : des montées de chaleur, de l'énervement, un manque de nicotine soudain, une boule au ventre... Pour peu que mon aîné soit présent pour nous accompagner, lui qui ne tient pas en place et n'arrête pas de vouloir me tenir tête... C'est la panique totale dans mon intérieure.
J'arrive plus où moins à maîtriser cela plus facilement qu'auparavant : je fais plusieurs inspirations au moment du départ, je savoure ma cigarette le long du chemin (malgré l'envie d'en allumer une suivante), je me dis que Maître va continué ses efforts par rapport à nos discussions et que ça ne va pas durer aussi longtemps que mes craintes.
Quand je vois qu'on m'est toujours environ quarante cinq minutes à une heure pour acheter une dizaine d'articles, en passant et repassant dans les rayons de manière inutile, ça me dépasse toujours autant. Ceci dit, je ressents toujours un grand soulagement quand on se trouve à l'entrée de la caisse : plus qu'à attendre que la caisse ne prenne pas trop son temps et que les clients devant nous ne soient pas trop chargés.
J'ai bien pu remarqué que Maître avait fait et fait encore des efforts pour que je sois le plus à l'aise possible mais du fait qu'il ne me comprendra jamais totalement, malheureusement il n'arrivera pas à me mettre complètement à l'aise.
Je me console quand je peux voir son sourire en me regardant à la caisse, patienter à ses côtés, parfois me passer la main dans mon dos en guise de câlin. De sûr, ça, c'est irremplaçable et ça vaut tout l'or du monde.
Le lendemain, nous n'avons rien fait de spécial et j'ai pu reprendre en grande partie mes activités ménagères. J'avais été un peu laxiste, la veille, pour pouvoir être en forme et aussi pouvoir faire les courses mais je ne pouvais pas me permettre de continuer à "flâner" pour ne pas prendre trop de retard...
Une journée plutôt paisible et agréable dans l'ensemble (si seulement ça pouvait être le cas plus souvent).
En ce qui concerne le début de semaine, nous en avons profité pour pouvoir aller nous promener, pour que tout le monde, autant les enfants que nous même puisse s'aérer, profiter du soleil, du beau temps, de la bonne humeur... sortir de l'appartement.
Malgré que mon aîné s'amuse à faire son rebelle et me réponde (bien entendu, je ne le laisse pas faire), ça fait toujours du bien de pouvoir avoir des petits moments entre nous comme ça : famille, soleil, promenade, verdure... que demander de plus ? Que du bonheur !
Nous avons poursuivi par une bonne grasse matinée... Que ça faisait longtemps et que ça faisait du bien par la même occasion. Cool !!!!
Suite à cette grasse matinée imprévue, Maître m'a proposé d'aller pique-niquer à l'improviste également. Je savais bel et bien que ça n'allait pas se dérouler totalement comme je l'aurais souhaiter mais je devais oublié ma mauvaise foi, démontrer mes efforts à ce niveau. J'ai donc accepté volontier. Je ne pouvais qu'apprécier de pouvoir partager du temps avec Maître et les enfants... enfin tous réunis. De plus, en compagnie du soleil, c'était un réel plaisir malgré qu'il fallait faire un détour pour faire des courses afin de pouvoir faire le fameux pique-nique.
J'ai de nouveau pris sur moi et tenté au mieux de garder patience et sourire.
Quand je vois les bons moments partagés tous ensemble, juste pouvoir apprécier de simple petits gestes comme étendre le drap pour s'installer, enlever le petit pour qu'il puisse manger avec nous et gambader comme bon lui semble dans l'herbe fraîche. Le paysage et les circonstances furent tellement bien accordés et jolis que je n'ai pas pu résister de faire ma photographe (et oui j'aime être derrière l'objectif mais pas devant... sourires).
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