On vient déjà d'entamer le mois de juillet ! La moitié de l'année vient déjà de s'écouler.
C'est un peu paradoxal : les jours passent lentement me concernant mais à la file, les mois défilent à une vitesse...
Dire que notre petit à déjà un an passé, que le grand va bientôt avoir un an de plus, que Maître se rapproche de plus en plus d'une décennie en plus...
Depuis que je suis en congé parental, mes journées sont très semblables à mon grand regret. J'adore mes enfants, j'adore m'en occuper, j'adore pouvoir faire mon rôle de Maman, pouvoir les voir grandir, les accompagner à ma façon dans leur évolution... mais voilà, cela fait un moment que je m'ennuie !
Cela m'a bien confirmé que je suis plutôt une personne active et que le rôle de "Maman au foyer" qui convient à beaucoup ne me correspond pas du tout.
Je nie pas que, comme tout à chacun, bien sûr, j'ai mes petites habitudes mais là ce n'est plus des habitudes mais de l'automatisme. Ce que je déteste par dessus tout !!
Chaque jour, je fais presque la même chose aux même moments (de manière approximative). J'ai plus l'impression d'être un automate qu'une personne à part entière.
Une fois que mon ménage est fait que faire de plus ???
Voilà le résumé de mes journées : faire la "conchita" et "maman"... wahou ! Quel programme enthousiaste !
Cela fait maintenant près d'un an que je m'ennuie... et dire que c'est reparti pour une année supplémentaire.
Je me sens vraiment inutile et c'est pas d'aujourd'hui. Jusqu'à maintenant, rien ne m'a aidé à me sentir utile, à tuer cette monotonie (et encore moins Maître).
J'ai pu déjà parler et reparler de ça à Maître, tant de fois que j'ai même plus envie de revenir sur le sujet.
Je m'étais dit que s'il y avait une personne qui pouvait tuer cette monotonie, me soutenir, m'aider... C'était bien Maître.
Il faut croire que je me suis trompée (une fois de plus). Il a pu me faire comprendre qu'il ne pouvait rien y faire du fait qu'il soit à distance (suite à des raisons professionnelles), que c'était l'inconvénient du congé parental, que partout il y a des avantages et des inconvénients, qu'il fallait que je m'adapte. Il a pu me suggéré de pouvoir m'appliquer dans les tâches ménagères pour pouvoir combler ce manque : mais que faire quand on fait les tâches ménagères quotidiennes, encore et toujours les même, refaire encore et encore, recommencer sans cesse. Ce genre de réflexion a pu me faire bondir (et me faire bondir encore). Certes, je ne suis pas une grande maniaque mais y'a des limites tout de même !! Je suis soumise, ok, mais aussi femme à part entière et je ne l'oublie pas ! Etre une femme soumise à son Maître est-ce synonyme d'être irréprochable dans les tâches ménagères ?? Bonjour le vieux cliché ! Même quand je m'applique à faire les tâches ménagère à sa façon (et pas à la mienne), ça ne va jamais : toujours un truc qui va pas, toujours le petit détail pour démontrer l'imperfection. Et oui, je suis imparfaite ! Et pourquoi je ne suis pas parfaite ? Tout bêtement parce que la perfection n'existe pas !!! Et puis, vu que quand je m'applique et que je m'incline à ses exigences ça ne va toujours pas, à quoi bon continuer dans ce sens ?? Pourquoi je continue à faire comme bon lui semble alors qu'il n'est jamais satisfait ?? Je tente de me dire que quoiqu'il en soit, je ne dois penser à autre que de pouvoir et devoir à obéir, exécuter pour pouvoir le satisfaire afin de répondre à ses exigences. Mais comment pouvoir continuer à le satisfaire si je n'arrive pas à répondre à ses attentes... même avec des tâches aussi basiques que le quotidien familial ???
Forcément ça ne m'aide pas à pouvoir positiver. Je ne suis pas une femme d'intérieure parfaite (et ne le serais jamais vu que l'exigence de Maître est à l'infinie), je ne suis pas faite pour pouvoir être une bonne maman à temps plein, que je ne suis pas à la hauteur de Maître (selon ses derniers dires : "pour que je puisse te faire des demandes, de toutes façons, que tu l'acceptes ou non, il faudrait que tu puisses me redonner envie de te soumettre, de te faire obéir... et pour l'instant c'est pas le cas" ; ses paroles resteront très marquées dans mes souvenirs avec tout le mal que je me donne pour pouvoir le satisfaire uniquement tout en restant moi même pour autant bien entendu). A quoi suis-je à la hauteur ? En quoi suis-je bonne ? A quoi puis-je servir si je ne suis capable de rien faire de bien et que rien ne lui va ???
Je trouve quand même étrange, que Maître n'arrive à pouvoir m'aider à cette monotonie, à pouvoir me faire évoluer, à trouver le temps nécessaire pour cela alors qu'avec ses autres soumises virtuelles, il arrive très bien à le faire sans pour autant les connaître ???
Bien entendu, c'est beaucoup plus logique d'accorder du temps à des gens qu'on apprend à connaître avec de la distance et qu'on ne verra jamais, ou très peu, de manière physique, qui ne se donneront jamais totalement comme je puisse le faire depuis maintenant près de trois ans...
Notre souci majeur est que tout ça nous a résolu à un sérieux problème de communication. Impossible de pouvoir avoir une conversation simple sans que l'un ou/et l'autre puisse se braquer. Impossible de pouvoir dialoguer sur nos avis, quelque soit le sujet, dès lors que je puisse avoir un avis opposé.
Pour que ça puisse s'arranger, il faudrait que je puisse le caresser dans le sens du poil sans cesse, le suivre et appliquer sans discuter ses visions. J'ai pu tenté de déjà le faire et effectivement en allant dans ce sens, ça se passait mieux, moins de tension et "Meussieur" était content que je puisse obéir bêtement sans réfléchir, sans faire part de mes ressentis sauf sous demande (ce qui était très rare ou trois mois après... automatiquement, trois mois après, de l'eau est passée sous les points et les ressentis sont différents). Je veux bien obéir ce que j'appelle de manière bête mais comment je peux rester moi même à 100% en faisant ainsi ?? Comment je peux rester moi même en ne pouvant plus penser par moi-même mais en devant penser seulement et uniquement de la meme manière de Maître ?? Comment puis-je garder ma personnalité tout en suivant comme un petit mouton ?? Comment le fait de pouvoir avoir sa propre personnalité et vouloir la garder (tout en l'améliorant si nécessaire bien sûr) et suivre les idées d'une tiers personne est compatible avec le fait de rester soi-même de manière authentique ?
J'en ai eu encore la démonstration hier soir. Maître a pu vouloir qu'on puisse regarder un reportage sur un thème qui ne me branche pas forcément. Du moins, je reste ouverte sur les discussions, les informations de ce sujet mais je n'en comprends pas le sens, ni l'intérêt.
La vidéo était très longue et le reportage trop monotone à mon goût. Du moins, pour moi c'était récurrent. Malheureusement par pour Maître. Quand il s'est rendu compte de mes ressentis, il a pu commencer à mal le prendre. Deçu de vouloir partager quelque chose ensemble mais voir que je pouvais m'ennuyer malgré mes efforts.
J'ai tenté de relancer la conversation malgré que Maître fut deçu. Une fois que Maître est déçue c'est difficile pour lui de s'ouvrir de nouveau à une conversion quelque soit elle, il se remet en mode "tortue" : se renferme sur lui-même, il y a un semblant qu'il soit vexé (comme un enfant auquel on aurait pas céder à son caprice).
Cet effort a été voué à l'échec à nouveau. Et après on va dire que je ne fais pas d'efforts, que je suis pas assez ouverte d'esprit, que je me braque.... ??? Je n'ai pas baissé les bras et croyait fortement, qu'on pouvait avoir une bonne discussion avec des échanges malgré nos désaccords... ça faisait si longtemps qu'on avait pas réussi à pouvoir se parler autres dodo, boulot, météo...
Rien à faire : Maître s'est braqué parce que j'ai pu touché un de ses points faibles. Moi qui m'étais dit qu'on allait pouvoir échanger sur l'argumentation de nos visions différentes.
Maître a une facheuse tendance à comparer notre mode de vie, nos choix, nos visions sur le futur à l'éducation qu'il a pu avoir avec sa famille (ses parents et frères et soeur). Il ne peut s'en empêcher, c'est plus fort que lui. Quand je cherche à comprendre ses visions avec des réponses concrètes voici à quoi j'ai le droit "oui, mais avec ma mère... oui mais avec mes frères... mes frères et moi... ma mère...". Lui qui ne cesse de me dire de ne pas vivre dans le passé, que lui vit dans le présent ; comment peut il vivre avec autant de retour à son enfance, son éducation ? Lui qui me dit qu'on s'en fou des autres, que chacun à ses propres idées, ses propres visions, comment peut il alors tout calquer sur les visions de ses parents ?? Quand je lui ai fait la réflexion que je ne comprenais qu'il puisse manquer des visions personnelles à tout calquer sur "Maman" ou les 'Frangins", j'ai eu la triste réponse que ces propres idées étaient celles ci, qu'elles dépendent de sa maman ou pas. Comment peut il manquer autant de personnalité en ne pouvant pas faire la part des choses entre l'éducation qu'il a pu avoir et les circonstances de notre époque, avec notre propre famille ???
Certes, j'ai pu avoir moi aussi une éducation. Certes, je peux parfois me rapporter à quelques anecdotes de ce que j'ai pu connaître dans mon passé mais je ne vais pas pour autant en reproduire la copie exacte ! C'est quoi au fond avoir une personnalité ? Ce n'est pas faire un juste milieu sur ce qu'on a pu trouver de bon dans notre éducation, de nos connaissances, de nos expériences avec nos visions qui se mèlent à l'évolution de notre société dans laquelle nous vivons, à notre époque ??
Parfois j'en arrive à me demander à s'il ne me soumet pas au même titre qu'il a pu être éduqué. J'avoue que cette vision des choses peut me faire peur mais il ne le voit même pas (comme d'habitude, il va me dire que si).
Quand j'ai accepté à ce qu'il puisse me prendre en main, me suivre... ce qui m'en avait convaincu est qu'il avait bel et bien ses propres idées et pas à tout rapporter à son enfance... de près ou de loin !
Comment un Maître peut il avoir autant besoin de se référencer dans son passé pour pouvoir avancer dans la vie quotidienne ?? Comment peut il être le seul Maître de ses idées, de ses visions en se référençant à d'autres ? Comment peut il prendre en main une (ou des) soumise(s) avec un tel manque de largeur d'horizons ? Comment peut il prendre en main une (ou des) soumise(s) en étant le clône de sa propre maman au niveau cérébral ???
Il me reproche que je me braque quand on a pas le meme idées. Bien au contraire !! Même si je n'aime pas les meme visions, justement je tente de pouvoir comprendre les siennes et pourquoi on arriverait pas à pouvoir trouver un juste milieu pour pouvoir mieux avancer. La seule solution est qu'on puisse avoir une conversation mais pas à sens unique ! Une conversation où on puisse discuter calmement sur le pourquoi du comment, sur l'évolution, sur la poussée de nos visions... des deux côtés, sans tabous. Malheureusement, il faut croire que cela est impossible. Il faut se rendre à l'évidence : cela restera impossible tant qu'il aura les idées arrêtées à manquer de personnalité mais à vouloir être l'ombre de sa maman.
Je ne vais pas désespérer, il va falloir que je m'arme encore de patience mais le résultat est le même... suite à notre conversation de la veille, il va retourné dans sa grotte (comme il dit si bien) et seule solution d'éviter les tensions sera d'attendre qu'il en sorte de lui même, qu'il se sent prêt à pouvoir reparler... Autant dire que j'ai l'habitude, ça va prendre encore des mois. Au mieux, il va peut-être faire l'effort de se mettre en question rapidement mais il y aura un malaise car la réflexion aura été trop vite à son goût et se sentira sous la contraire (alors que ce n'est nullement mon intention et je ne me permettrais pas non plus).
On s'est bien rendu compte que notre souci actuel est la façon de communiquer. Le fait que Maître soit pas mal occupé de son côté et fatigué, on a trouvé une entente sur le fait qu'on s'est attribué certains jours pour pouvoir se parler, dire ce que l'on a se dire, échanger, discuter, sans prise de tête mais de manière ouverte.
Je me suis résignée à cette idée pour pouvoir le satisfaire même si je trouve aberrant, qu'en tant qu'adultes, encore plus avec nos statuts, de devoir consulter nos agendas pour se fixer un rendez-vous pour pouvoir se parler librement. A mon goût, ça manque de spontanéité de naturel... cela donne un coté de robotisation... ça manque d'humanité tout simplement au fond. Mais bon... je vais m'y adapter au mieux possible car mon rôle est avant tout de devoir le satisfaire et mon côté humain n'est que secondaire.
Ce soir, aurait dû être le jour où on devait se parler mais pas de chance, il sera indisponible pour des raisons professionnelles, un changement de programme à la dernière minute...
Je vois le cliché d'ici : il va vouloir reporter cette discussion à samedi (qui est l'autre jour qu'on a programmé) sauf que samedi il sera de retour parmi nous étant en vacances donc ça veut dire qu'il va faire comme d'habitude, vouloir me faire parler, me confier, dans la position d'attente d'avant le coucher. Il a pas encore compris que devoir me confier dans cette position me bloque à toute ouverture d'esprit. Je ne me sens pas humaine, pas femme dans ces circonstances et je n'arrive pas à me confier de manière spontanée et encore moins naturelle. Du coup, je me force, je fais des efforts mais je n'arrive pas à me faire écouter comme souhaiter, à sortir les mots que j'aurais voulu... ainsi de suite.
Mais bon, vu que je ne suis que soumise... ainsi soit-il !
Bilan des courses : ma vie est rythmée au même titre que du papier à musique avec une mélodie lente et répétitive.
Il faut que je trouve la force avec tout ça de rester positive, continuer à avancer, continuer à y croire et ne pas sombrer dans la déprime...
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